Pour eux, les gongs sont non seulement très familiers mais aussi très sacrés, car ils les aident à communiquer avec le monde invisible.
L’Espace culturel des gongs du Tây Nguyên a été reconnu patrimoine culturel immatériel de l’humanité le 15 novembre 2005 par l’UNESCO. Il s’étend sur les cinq provinces du Tây Nguyên que sont Kon Tum, Gia Lai, Dak Lak, Dak Nông et Lâm Dông.
Ce type unique et original de culture et d'art est une sorte de pont reliant les villages, les groupes ethniques mais aussi toutes les régions du pays et les amis internationaux qui aiment découvrir la culture colorée du Tây Nguyên.
Pour les ethnies du Tây Nguyên, les gongs sont étroitement liés à leur vie, les accompagnant de leur naissance à leur mort. Ils sont utilisés dans les rituels pour la nouvelle récolte, les rites de sacrifice du buffle, les rites d’invocation de la pluie, les cérémonies de mariage et d'inauguration d'une nouvelle maison...
Les ethnies minoritaires Ba Na, Ê Ðê, Cơ Tu, M’Nông, Gia Rai, Mạ…, considèrent les gongs comme leur trésor
Pour eux, les gongs sont non seulement très familiers mais aussi très sacrés, car ils les aident à communiquer avec le monde invisible
Des Gie Triêng (province de Kon Tum) présentent le rite de sacrifice du buffle...
...et la cérémonie d'inauguration d'une nouvelle maison
Chaque ethnie minoritaire du Tây Nguyên a une façon différente de jouer du gong
Des M’Nông présentent leur culture à travers des chants et danses joyeuses
Des Gia Rai (province de Gia Lai) jouant du gong
Les gongs sont joués lors de la fête de la nouvelle récolte des Xơ Đăng (province de Kon Tum)
Les gongs deviennent un pont de solidarité et d’amitié entre les M’Nông et Ê-đê, lors de la cérémonie de fraternité des frères
A côté du ruou cân (alcool de riz siroté à l'aide d'une tige de bambou), le son des gongs résonne de manière magique et fascinante,...
...créant un tableau culturel multicolore et multisonore.