Intégration mondiale
En 2019, la croissance du Vietnam était d'environ 7%, se classant parmi les pays ayant les taux de croissance les plus forts du monde. Les réserves de change ont atteint 73 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires à l'exportation a dépassé 500 milliards de dollars pour la première fois.
La naissance de la Loi sur les entreprises en 1999, entrée en vigueur en 2000, a créé une impulsion pour dynamiser l'économie domestique. Photo: TCCT
Revenir à l'époque où le pays devait s’efforcer de sortir de l'économie subventionnée pour voir la mobilisation de la population dans le développement du pays a créé un tableau économique dynamique. La naissance de la Loi sur les entreprises en 1999, entrée en vigueur en 2000, a créé une impulsion pour dynamiser l'économie domestique.
Le Premier ministre Phan Van Khai à cette époque signa un ordre de supprimer les licences inutiles. Cela permis d’ouvrir la voie au développement de l'économie privée dans tous les coins de la vie, créant un environnement concurrentiel sain pour les entreprises. A ce jour, le Vietnam compte plus de 700.000 entreprises privées, dont de nombreux groupes économiques de classe mondiale.
Lorsque les ressources intérieures se sont fortement développées, le pays œuvre pour ouvrir les marchés, à la fois en attirant les investissements étrangers, les technologies avancées et en trouvant de nouveaux marchés. La chose la plus impressionnante est que le Vietnam a entamé des négociations sur un accord commercial bilatéral avec les États-Unis, un accord international standard que le Vietnam n'a jamais négocié et signé avec un autre pays.
Après 5 ans de négociation, en juillet 2000, l'accord commercial bilatéral Vietnam-États-Unis a été signé, faisant des États-Unis le premier partenaire d'exportation du Vietnam. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 60 milliards de dollars en 2018, contre moins de 1 milliard en 2000.
Le Vietnam a également passé 11 ans à négocier avec d'autres pays afin de rejoindre l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en novembre 2006.
Résoudre les problèmes internationaux
La chose la plus impressionnante dans les affaires étrangères ces dernières années est que le Vietnam a accueilli avec succès l '«Année APEC 2017», où il a habilement géré de nombreux problèmes de dimension mondiale, démontrant sa qualité de pays hôte.
Cérémonie de lancement de l’Année de présidence de l’ASEAN 2020. Photo: Zing
A Da Nang, lors de la discussion et éventuellement de la signature de l’Accord CPTPP comprenant 11 pays, de nombreuses tensions se sont produites. Certains pays n'ont pas assisté à la réunion de clôture pour diverses raisons. En tant que pays hôte, le Vietnam a trouvé les meilleures solutions pour éviter de rompre l'accord, alors qu'auparavant, les États-Unis s'étaient retirés de l'accord. Début 2018, les gouvernements des pays concernés ont signé l'accord CPTPP.
Récemment, l'Assemblée générale des Nations Unies a voté à l’unanimité la désignation du Vietnam en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2010-2021. Cela montre que les pays du monde le considèrent comme un pays responsable. Plusieurs années consécutives, le Vietnam a envoyé des fonctionnaires et des soldats pour rejoindre les missions onusiennes de maintien de la paix en Afrique. La communauté mondiale espère qu'avec ses expériences, le pays participera à la résolution de nombreux problèmes difficiles dans le monde.
Cette année, le Vietnam est à la présidence de l'ASEAN. De nombreux enjeux régionaux et internationaux se posent, dans un contexte d'instabilité mondiale et régionale. La croissance économique, le commerce international a poursuivi sa tendance à la baisse; une protection commerciale accrue; la concurrence entre les principaux pays et les conflits dans de nombreux endroits féroce. Les défis de sécurité non traditionnels, en particulier les catastrophes naturelles, les épidémies, le changement climatique, la sécurité de l'information, la cybersécurité et la criminalité augmentent; la situation en mer Orientale est imprévisible... Toutes ces questions "chaudes" nécessitent du président de l'ASEAN de faire de son mieux.