La révolution numérique, un défi pour la Francophonie

Quelque 560 parlementaires venus des cinq continents y ont assisté et ont débattu d’une thématique importante pour l’avenir de la Francophonie : "les bonnes pratiques des parlements à l’ère du numérique". L’occasion pour les parlementaires réunis d’approfondir la réflexion sur le rôle de l’APF dans la stratégie de la Francophonie numérique et sur les actions à déployer.

"Cette révolution numérique représente un défi pour la Francophonie", a déclaré Jacques Chagnon, actuel président de l’APF, dans son discours d’ouverture.

La secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a insisté, de son côté, sur l’importance des réseaux tissés dans la Francophonie au cours des dernières décennies : les parlementaires, les universités, les organisations non gouvernementales. Réseaux qui permettent échanges d’informations et d’expériences. 

"Tous les réseaux de la Francophonie ont un intérêt partagé à se nourrir les uns les autres et à travailler toujours plus en synergie. Synergies et interconnexion plus que jamais favorisées et facilitées par le numérique", a déclaré Michaëlle Jean en s’adressant aux parlementaires francophones réunis.

"Tout comme la création de notre réseau pour l’égalité entre les femmes et les hommes, de notre réseau de jeunes, notre réseau de femmes entrepreneures participe d’une volonté d’inclure et de rassembler, sachant que nous ne pourrons pleinement relever les défis, présents et à venir, sans la pleine participation et mobilisation de ces forces vives que sont les femmes et les jeunes. Et ces réseaux le permettent. Je sais que nous nous rejoignons, là encore, puisque vous vous apprêtez à adopter la création d’un réseau de jeunes parlementaires francophones", a-t-elle ajouté.

Après avoir exposé ses actions diplomatiques, politiques et de coopération, la secrétaire générale a répondu aux questions parlementaires au cours d’une session d’échanges.

La prochaine session plénière de l’APF se tiendra à Abidjan (en Côte d’Ivoire) en juillet 2019 à l’invitation du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro.