Des mesures de lutte contre le COVID-19 à Singapour et en Malaisie

Dimanche, 03/05/2020 10:38
Singapour assouplira progressivement certaines des mesures de "disjoncteur" imposées pour contenir la propagation de la pandémie de COVID-19.
Des agents de santé prélèvent des échantillons pour les tests de COVID-19 pour les travailleurs étrangers à Singapour le 27 avril 2020. Photo: AFP

 

Singapour assouplira progressivement certaines des mesures de "disjoncteur" imposées pour contenir la propagation de la pandémie de COVID-19, a déclaré samedi le ministre de la Santé, Gan Kim Yong.  

La vente de tous les aliments, les services de blanchisserie, de barbier et de coiffeur…, pourront reprendre leurs activités à partir du 12 mai. Les élèves seront autorisés à retourner à l'école en petits groupes à partir du 19 mai. Certains lieux de travail reprendront progressivement leurs activités en fonction de leur importance pour l'économie, la chaîne d'approvisionnement et la capacité de minimisation du risque de propagation de l’épidémie.

Le cité-Etat insulaire de 5,7 millions d'habitants est l'un des pays ayant le nombre de cas d’infection le plus élevé en Asie, principalement en raison de la flambée dans les dortoirs des travailleurs migrants.

Singapour cherche à freiner la propagation de la pandémie de COVID-19 dans les zones situées en dehors des dortoirs susmentionnés. 
 
Le 1er mai, Singapour a enregistré 932 nouveaux cas d’infection, portant le nombre total à 17.101 dont 1.268 complètement guéris, selon les données du ministère de la Santé. 

En Malaisie qui a jusqu'à présent confirmé 6.071 cas de COVID-19 et plus de 100 décès depuis le début de l’épidémie, le pays effectuera en masse des tests de dépistage du nouveau coronavirus SARS-CoV-2 pour les migrants illégaux, a déclaré vendredi Noor Hisham Abdullah, un haut responsable de la santé.

"Nous menons une opération en vue d’effectuer des tests en masse pour les migrants illégaux. Notre tâche est de protéger ces personnes contre l'infection et d’examiner leur santé", a-t-il déclaré.

Le responsable a ajouté que les autorités protégeraient les migrants malgré leur statut juridique ou même s'ils étaient actuellement détenus ou situés dans les centres pour migrants illégaux. 

CPV/VNA

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