L'homme signalé par les services belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers

Samedi, 22/04/2017 10:58
L'homme signalé par les services belges à leurs homologues français, et soupçonné d'avoir voulu se rendre en France touchée jeudi soir 20 avril par un attentat sur les Champs-Élysées, s'est présenté dans un commissariat d'Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, vendredi 21 avril.

Un policier près du lieu de la fusillade sur les Champs-Élysées à Paris le 20 avril.

"L'homme faisant l'objet d'un avis de recherche diffusé par les autorités belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers" (Nord de la Belgique), a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère Pierre-Henry Brandet.

Interrogé sur cette fiche de recherche sur la radio Europe 1, M. Brandet en avait confirmé l'existence tout en s'interrogeant sur un lien avec l'attaque commise jeudi soir 20 avril sur les Champs-Élysées, au cours duquel un policier a été tué, deux autres fonctionnaires de police blessés ainsi qu'une touriste étrangère. L'assaillant, un Français de 39 ans, a été tué par les policiers.

L'homme signalé par les Belges "est-il lié de près ou de loin à ce qui s'est passé sur les Champs-Élysées? Je ne peux pas vous le dire (...), il y a un certain nombre d'informations à vérifier", avait-il indiqué avant d'ajouter : "on ne peut se permettre de fermer aucune porte".

Selon un porte-parole du Parquet fédéral belge, interrogé vendredi 21 avril par l'AFP, "tout ce que qu'on peut dire, c'est qu'à l'heure actuelle, à 09h15 de matin 21 avril, il n'y a pas de lien entre cet événement (la fusillade à Paris, ndlr) et la Belgique", même si "l'enquête se poursuit activement en étroite collaboration avec les enquêteurs français".   

Selon une source proche de l'enquête sur la fusillade des Champs-Élysées, l'homme signalé par les Belges, âgé de 35 ans et présenté comme "très dangereux", devait être entendu dans un dossier belge. Lors d'une perquisition, les autorités belges avaient trouvé un billet de train Thalys pour la France en date du 20 avril 2017, des armes à feu et des cagoules.

CPV/VNA/AFP

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