Le Vietnam suggère une connectivité plus forte dans le Sommet de l'Asie de l'Est

Samedi, 03/08/2019 09:38
Le 2 août, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Pham Binh Minh, a suggéré aux pays participant au Sommet de l'Asie de l'Est (EAS) d'améliorer leur coopération et leur connectivité maritimes.

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Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Pham Binh Minh lors de la neuvième réunion des ministres des Affaires étrangères de l'EAS à Bangkok. Photo: VNA

Lors de la neuvième réunion des ministres des Affaires étrangères de l'EAS à Bangkok, M. Minh a partagé les points de vue des pays sur le rôle et la position importants de l'EAS dans l'architecture régionale, compte tenu en particulier de l'évolution complexe et imprévisible dans la région.

Le responsable a exprimé son soutien aux efforts visant à intensifier le rôle du président de l'EAS - Thaïlande, qui préside également l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), l'ASEAN + 3 et le forum régional de l'ASEAN, et à renforcer la connectivité et le soutien entre ces mécanismes.

En ce qui concerne la situation en mer Orientale, à la suite des préoccupations exprimées par les pays de l'EAS lors de la réunion, M. Minh a souligné les activités unilatérales violant la souveraineté et les intérêts juridiques des pays côtiers.

Le Vietnam a suffisamment de bases historiques et juridiques sur les archipels de Hoang Sa (Paracel) et de Truong Sa (Spratly), a-t-il réaffirmé, en réitérant la position et les principes de l'ASEAN concernant la mer Orientale.

Il a appelé les parties concernées à renforcer la confiance, à ne pas militariser, à faire preuve de retenue et à ne prendre aucune mesure susceptible de compliquer la situation et d’aggraver les tensions, à ne pas recourir ni menacer de recourir à la force, à respecter scrupuleusement le droit international et la Convention des Nations Unies sur le droit la mer de 1982 (UNCLOS de 1982), à mettre en œuvre la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale et à élaborer un code de conduite efficace en mer Orientale, conformément au droit international.

Lors de la réunion, les pays de l'EAS ont décidé d'intensifier la coopération axée sur les résultats dans les domaines prioritaires du Plan d'action de Manille pour la période 2018-2022, couvrant l'environnement, l'énergie, l'éducation, les finances, les soins de santé, la lutte contre les maladies, la gestion des catastrophes, la connectivité, l'économie, le commerce, la sécurité alimentaire et la coopération maritime.

Ils ont également consenti à soumettre des déclarations sur la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale, ainsi que sur la connectivité au 14ème EAS prévue pour la fin de 2019.

Les ministres ont pris note des événements positifs survenus récemment dans la péninsule coréenne, notamment les sommets des États-Unis et de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à Singapour, à Hanoi (Vietnam) et à Panmunjom.

Ils ont soutenu les efforts visant à reprendre les négociations, à intensifier les activités diplomatiques et les dialogues afin de rechercher des solutions à long terme pour atteindre l'objectif d'une dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible, en vue d'une paix durable dans la péninsule coréenne.

Les pays de l'EAS se sont engagés à respecter scrupuleusement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Nombre d'entre eux ont exprimé leur profonde préoccupation devant les récents développements en mer Orientale, notamment les activités de militarisation de la région qui menacent les activités économiques légales des États côtiers, érodent la confiance, attisent les tensions et nuisent à la paix et à la stabilité régionales.

Ils ont réaffirmé l’importance du maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de la liberté de navigation et de survol en mer Orientale, de la non-militarisation, de ne pas faire compliquer la situation et de modifier unilatéralement le statu quo, ainsi que du règlement pacifique des différends conformément au droit international, en particulier l’UNCLOS de 1982.

Toutes les revendications de souveraineté doivent être fondées sur le droit international, ont-ils déclaré, exprimant leur désapprobation des actes de coercition visant à revendiquer la souveraineté en mer Orientale.

CPV/VNA

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