Vendredi, 09/11/2018 17:22 (GMT+7)
"Environ 3 millions de jeunes Vietnamiens sont affectés par des problèmes psychologiques, mais seulement 20% d'entre eux bénéficient d'un suivi ou d'un traitement médical, tandis que les autres ont recours à l'alcool ou aux drogues", a informé un médecin de Ho Chi Minh-Ville.
Nguyen Song Chi Trung, du Centre pour le transfert de technologie dans le traitement du VIH et des dépendances. Photo: soha.vn
Nguyen Song Chi Trung, du Centre pour le transfert de technologie dans le traitement du VIH et des dépendances, de l'Université de médecine de Ho Chi Minh-Ville, a partagé ces informations lors d'une récente conférence sur la santé mentale et la consommation de drogues chez les jeunes.
Selon Trung, la consommation de drogues chez les jeunes est due à de nombreuses raisons, dont la pauvreté, le besoin d'affirmation de soi, la pression de son entourage, le fait d'être victime de maltraitance, d'être un enfant de parents divorcés. Ils viennent souvent à la drogue comme une nouvelle expérience, et certains d'entre eux deviennent des toxicomanes.
M. Trung a déclaré que la famille joue un rôle clé pour empêcher les jeunes de consommer des drogues. Les parents doivent être à l’affût des premiers symptômes de problèmes psychologiques et aider leurs enfants à acquérir les compétences de base pour bien affronter les défis à l'école et dans la société, a-t-il conseillé.
Il a recommandé d'éviter l'ostracisme et la discrimination à l'égard des jeunes toxicomanes, cette pratique pouvant entraver leur traitement et leur réadaptation.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, la moitié des troubles psychologiques commencent à l'âge de 14 ans, et la plupart passant inaperçus ou sont non traités.
Une étude de l’UNICEF sur la santé mentale et le bien-être psychosocial des enfants et adolescents au Vietnam a montré cette année que le taux moyen de problèmes de santé mentale chez les 14-18 ans était de 12%. Les troubles les plus courants sont la dépression, l'anxiété, la solitude et l'hyperactivité avec déficit de l'attention.
CPV