Photo d'illustration (VNA)
Le vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, Vo Tuan Nhan a déclaré que la croissance rapide de l'économie et de la population avait entraîné une forte augmentation des déchets solides.
Selon les rapports des provinces et villes du pays, les zones urbaines produisent environ 38.000 tonnes de déchets solides par jour, les zones rurales 32.000, avec respectivement 85% et 40-55% de taux de déchets collectés.
Dans de nombreuses régions isolées, la collecte et le traitement sont très difficiles. La plupart des déchets sont directement déversés dans l'environnement ou dans des décharges improvisées qui ne répondent pas aux normes.
Le transport des déchets solides se heurte également à des obstacles, car les décharges sont situées loin des zones résidentielles et les redevances environnementales actuellement perçues auprès des ménages ne suffisent pas à couvrir les frais de collecte et de transport.
Alors que des décharges agréées viennent juste d'être construites dans certaines provinces dotées de budgets plus importants, les installations de traitement dans les zones rurales et les localités à bas revenu ne respectent pas encore les normes environnementales.
Notamment, les habitants de nombreux endroits se sont opposés à la construction d’installations de traitement des déchets, craignant des impacts négatifs tels que pollution de l’eau et de l’air, ont déclaré les participants au séminaire.
Le ministère des Sciences et Technologies a déclaré qu'il était urgent de mettre au point de nouvelles technologies permettant de réduire le fardeau de l'enfouissement des déchets afin de préserver les ressources foncières.
Les trois principales méthodes de traitement des déchets au Vietnam sont l’enfouissement, la production d’engrais microbiologiques et la combustion. Seulement 30% des décharges existantes respectent les normes écologiques, alors que la plupart des près de 300 incinérateurs dans le pays sont de petite échelle. Il n'y a actuellement qu'une trentaine d'installations produisant des engrais organiques à partir de déchets.
Dans certaines zones, les résidents ont reçu pour instruction d'éliminer leurs déchets à l'aide de digesteurs à biogaz, mais cette activité reste limitée. Selon l’atelier, les technologies importées ne conviennent pas à la situation du Vietnam en raison des différences de style de vie et de conditions climatiques.