Deux patrimoines mondiaux célèbrent les 20 ans de leur consécration

Lundi, 09/09/2019 15:08
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a félicité dimanche 8 septembre la province centrale de Quang Nam pour ses efforts de préservation de la vieille ville de Hôi An et du sanctuaire de My Son au cours des 20 dernières années depuis leur inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

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Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc s’exprime lors de la cérémonie, le 8 septembre à Quang Nam. Photo: VNA


Le chef du gouvernenent s’est exprimé lors d’une cérémonie tenue dans le sanctuaire de My Son pour célébrer le 20e anniversaire de la reconnaissance par l’UNESCO de la vieille ville de Hôi An et du sanctuaire de My Son en tant que patrimoines mondiaux en 1999. Il a déclaré que les deux patrimoniaux, ainsi que la réserve mondiale de biosphère Cù Lao Chàm dans la province, sont des exemples typiques de la conservation du patrimoine et de la biodiversité au Vietnam et dans le monde.

Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a noté que Quang Nam est une localité rare au Vietnam qui abrite deux patrimoines mondiaux et une réserve mondiale de biosphère. Il a également exhorté les agences d’État et Quang Nam à promouvoir le développement durable des patrimoines mondiaux, tout en préservant l’environnement et en améliorant la gestion des déchets plastiques.

Le dirigeant a également exprimé son estime pour la contribution de feu l’archéologue et architecte polonais Kazimierz Kwiatkowski, connu sous le nom de "Kazik", et des organisations internationales, ainsi que des gouvernements italien, indien et polonais à la conservation des patrimoines mondiaux au cours des deux dernières décennies.

Le sanctuaire de My Son est situé dans une petite vallée. C’est un ensemble de temples-tours Cham en ruine, nichés dans une vallée d’environ 2 km de diamètre. Le site était autrefois un centre culturel et religieux, ainsi que le lieu de sépulture de rois et de moines Cham. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de grandes structures comme à Angkor (Cambodge), Pagan (Myanmar) ou Borobudur (Indonésie), My Son est l’un des plus grands sanctuaires religieux de l’hindouisme de l’Asie du Sud-Est et il joue un rôle important dans la compréhension de l’histoire ancienne de la région Sud-Est asiatique.

Fondée au XVe siècle, l’ancienne ville de Hôi An était autrefois l’un des ports commerciaux les plus importants de l’Asie du Sud et un important centre d’échanges culturels Est-Ouest. Son passé est superbement conservé dans les vieilles maisons de style chinois, japonais ou français, les temples de congrégations et pagodes. Ses bâtiments et la disposition de ses rues reflètent les traditions autochtones aussi bien que les influences étrangères, qui ont donné naissance à ce vestige unique. 

La réserve de biosphère Cu Lao Chàm possède une biodiversité très riche et comprend deux zones centrales: le site du patrimoine culturel mondial de Hôi An et l’archipel de Cu Lao Chàm. L’archipel est réputé pour ses espèces marines, notamment les coraux, les mollusques, les crustacés et les algues. Les îles contiennent des zones montagneuses et des écosystèmes de forêt pluviale influencés par les moussons saisonnières. 

La cérémonie célébrant le 20e anniversaire de la reconnaissance par l’UNESCO de la vieille ville de Hôi An et du sanctuaire de My Son en tant que patrimoines mondiaux. Photo: VNA


S’exprimant lors de la cérémonie, un représentant de l’UNESCO, Michael Croft, a souligné que le Président Hô Chi Minh a publié le 23 novembre 1945 le décret 65 qui appelle à la protection immédiate des vestiges culturels et historiques, démontrant ainsi que le président comprenait l’importance de l’identité culturelle du pays pour le mouvement pour l’indépendance et la liberté.

“Le gouvernement et le peuple vietnamiens ont continué à respecter sa vision et le résultat de leurs efforts est ce que nous célébrons aujourd’hui. Le magnifique sanctuaire de My Son, qui était autrefois en ruine, est devenu l’un des meilleurs exemples de restauration de monuments en Asie du Sud-Est, nous offrant un aperçu fascinant de l’histoire politique et culturelle de la région”, a-t-il déclaré.

“Nous trouvons ce même sens de l’histoire partagée exprimé dans la collaboration internationale pour restaurer le site, dans la coopération étroite entre le Vietnam et des pays amis comme la France, l’Inde, l’Italie et la Pologne et de nombreux autres partenaires. L’UNESCO est fière d’avoir participé à ce processus et le met en avant en tant que meilleure pratique”, a-t-il encore indiqué.

CPV/VNA

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