Jeudi, 19/05/2022 16:45 (GMT+7)
«La culture vietnamienne est encore méconnue et n’est pas largement promue en dehors du Vietnam. Même dans les plus grands musées de New York, peu d’artefacts proviennent du Vietnam. C’est pour ça que j'ai fait don d'artefacts liés à la culture vietnamienne à des musées aux États-Unis et aussi au Vietnam».
Mark Rapoport lors de la cérémonie de remise au Musée des femmes du Vietnam de 500 objets liés à la culture et aux ethnies minoritaires vietnamiennes. Photo: CPV
C’est ce qu’a partagé Mark Rapoport lors de la cérémonie de remise au Musée des femmes du Vietnam de 500 objets liés à la culture et aux ethnies minoritaires vietnamiennes, tenue le 17 mai à Hanoi.
Y figurent des outils agricoles, des ustensiles de cuisine, de chique de bétel, des bijoux de maquillage, des costumes et produits textiles, des sculptures,…
Le collectionneur américain Mark Rapoport est venu pour la première fois au Vietnam en 1969, alors qu'il était encore étudiant en médecine. Il avait été envoyé par l’Association américaine de santé pour travailler comme médecin bénévole, principalement à l'hôpital de Da Nang et dans des établissements sanitaires de villages de minorités ethniques de la province de Quang Ngai. De là, il a recueilli divers objets culturels.
Des objets liés à la culture et aux ethnies minoritaires vietnamiennes exposés au Musée des femmes du Vietnam. Photo: tuoitrethudo
En 2001,il est revenu au Vietnam et a déménagé à Hanoï pour mener une grande étude sur les effets de l'agent orange/dioxine sur les malformations congénitales chez les nourrissons.
En 20 ans, Mark Rapoport a rassemblé plus de 10.000 artefacts sur la culture vietnamienne, en particulier les groupes ethniques minoritaires. Il organise régulièrement des causeries avec la communauté expatriée vivant au Vietnam sur des sujets liés à la vie et à la culture des minorités ethniques.
CPV