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Photo: KTDT |
Après la réunion en personne et en ligne pour présenter les dispositions concernant les Vietnamiens à l'étranger prévues dans la Loi foncière, la Loi sur le logement et la Loi sur le commerce immobilier, qui a eu lieu le 26 mars, à Hanoi, de nombreux représentants des Associations des Vietnamiens en France, ont exprimé leur joie devant ces lois qui seront entrées en vigueur, témoignant de l'intérêt du Parti et de l'État envers les Vietnamiens à l'étranger, partie inséparable du peuple vietnamien.
Nguyên Duc Diane Thu Dung, présidente de l'Association pour la Promotion de la culture vietnamienne (APCV), a hautement apprécié l'attention du gouvernement envers les Vietnamiens à l'étranger, dont les Viêt kiêu en France.
«La Loi foncière, la Loi sur le logement et la Loi sur le commerce immobilier aideront les Vietnamiens vivant à l'étranger comme nous à avoir des opportunités et avoir plus de motivations de retourner dans notre pays et de s'intégrer aux gens du pays et de développer le Vietnam de plus en plus fortement», a-t-elle indiqué.
Bùi Kim Tuyêt, membre du comité exécutif de l'Union générale des Vietnamiens en France (UGVF), a également exprimé son espoir que lorsque la nouvelle Loi foncière entrera en vigueur en 2025, elle créera de nombreuses opportunités pour les Vietnamiens à l'étranger vivant en France pour qu’ils retournent au Vietnam en plus grand nombre.
À cette occasion, Bùi Kim Tuyên a recommandé à l’État vietnamien de créer les conditions favorables de délivrance de passeports afin que les Viêt kiêu puissent revenir acheter des logements et des terrains au Vietnam. Selon elle, ce travail est très important et nécessaire car de nombreuses personnes d'origine vietnamienne vivent en France depuis longtemps, mais jusqu'à présent, elles n'ont toujours pas de passeport vietnamien et beaucoup d'entre elles en ont besoin.
Phan Vinh, vice-président de l'Association des Amoureux de la mer et des îles vietnamiennes en France, a exprimé son enthousiasme en voyant l'État vietnamien mettre en place une nouvelle politique foncière. Il a déclaré que ces changements inciteraient davantage de Vietnamiens à l'étranger à acheter des maisons et à investir davantage, créant ainsi des opportunités pour les hommes d'affaires vietnamiens à l'étranger de rentrer chez eux pour contribuer au développement du pays dans la nouvelle période.
«Je pense qu'avec ces lois, le nombre de Vietnamiens à l'étranger qui retournent au pays pour acheter des maisons et en faisant des affaires immobilières, sera plus important, contribuant ainsi à la croissance de l'économie vietnamienne», a-t-il exprimé.
Du point de vue des administrateurs d'entreprise, Trân Phuong Trà, professeure agrégée de gestion stratégique de l’Institut français de préparation à l’administration et à la gestion (PAG), directrice du réseau de politique économique de l'Organisation des Scientifiques et Experts vietnamiens du monde entier (AVSE Global), voit de nombreuses nouvelles opportunités.
En tant que consultante des projets pour de nombreuses localités du Vietnam, Mme Phuong Trà estime que la loi foncière contribuera à créer de nombreux espaces créatifs pour de nouveaux projets afin de garantir les droits et intérêts locaux et les avantages des investisseurs vietnamiens résidant à l’étranger.
«Certes, l’application de ces lois sera confrontée à de nombreux défis, mais ce sera l'occasion de passer des outils de gestion administrative à l'utilisation d'outils économiques de gestion foncière», a-t-elle souligné. Selon elle, il y a de nombreux cadres de gestion remarquables dans le monde à faire de référence, comme ceux de la Banque mondiale, ou dans des pays émergents comme l'Inde, qui ont des atouts dans la mise en œuvre de leur loi foncière.
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La loi foncière contribuera à créer de nombreux espaces créatifs pour de nouveaux projets afin de garantir les droits et intérêts locaux et les avantages des investisseurs vietnamiens résidant à l’étranger. Photo: VTC News |
A cette occasion, elle a partagé 3 leçons réussies.
Premièrement, il faut inclure des évaluations d’impact environnemental et social dans les projets dans lesquels les investisseurs étrangers ont des droits d’utilisation des terres, à la fois pour attirer les investisseurs et garantir les droits de la population locale.
Par exemple, un investisseur sud-coréen qui construit une autoroute en Inde a créé des emplois pour 1.000 travailleurs locaux dans le parc industriel près de cette autoroute.
Au Japon, des projets de partenariat public-privé avec la participation de capitaux étrangers ont contribué au partage des bénéfices avec les habitants vivant dans la zone bénéficiaire des investissements, créant ainsi des opportunités pour eux de partager les bénéfices économiques une fois le projet achevé.
Deuxièmement, il faut appliquer les leçons économiques pour obtenir le plus de profit possible pour la localité. C’est la leçon de la Région administrative spéciale de Hong Kong (Chine). En transformant le parc industriel en zone de services de bureaux, les droits de gestion foncière ont été transférés au Service de la Planification de Hong Kong et ce dernier a pu ajuster le prix du terrain en fonction du marché, de sorte que la localité a bénéficié de grands avantages de la valeur du terrain.
Troisièmement, c’est la flexibilité dans la gestion des terres. Il s’agit d’une leçon typique de la Chine, un pays qui a fait preuve de flexibilité en changeant de politique d'application, en l'assouplissant, parfois en la resserrant, afin de ne pas créer des impacts négatifs sur le marché immobilier lorsqu'il y a de grande source d’investissement de l’étranger./.