Mercredi, 24/12/2014 14:55 (GMT+7)
«Je salue hautement la Résolution 19 du gouvernement vietnamien sur les missions et mesures principales en vue d’améliorer l’environnement des affaires et d’élever la compétititivé du Vietnam et la Résolution 43 sur la réforme des formalités administratives dans la mise en oeuvre des projets relatifs au foncier. Ces Résolutions ont reflété les efforts du gouvernement vietnamien de réforme des institutions de l’économie de marché».
C’est ce qu’a estimé Raymond Mallon, expert du projet d’élévation de la compétitivité du Vietnam, financé par le gouvernement australien, lors du colloque «édifier les institutions de l’économie de marché dans la conjoncture d’intégration économique mondiale : expériences internationales et sugesstions pour le Vietnam», organisé le 22 décembre à Hanoi par le CIEM, l'Institut central de recherche et de gestion économiques.
Cependant, selon lui, il faudra continuer d’être flexible dans la détermination et la vérification des résultats concernant la réforme administrative en vue de tirer les leçons au service de l’édification des objectifs pour l’année prochaine. De plus, il est nécessaire de renforcer l’application des avancées technologique, informatiques dans la réforme administrative, notamment dans la fiscalité, les douanes, le foncier, le bien – être social.
A cette occasion, docteur Jeongho Kim, expert de l’Institut pour le développement de la République de Corée (KDI), a partagé : «ces derniers temps, le gouvernement sud – coréen a réduit peu à peu ses priorités destinées aux « Chaebol » - grands groupes économiques, mais a accordé de l’importance au développement des PME en vue de créer un marché plus compétitif».
«Le Vietnam devrait viser 3 piliers en vue de rendre son économie plus compétitive sur le marché mondial. Pilier politique : il faudra maintenir la stabilité politique, mais diminuer la corruption, ainsi que renforcer la transparence des organes publics. Pilier économique : il faudra élever le rendement de travail via l’amélioration de la qualité de la formation des ressources humaines, et via l’intensification de renouvellement des technologies. Et enfin pilier social : la qualité des services éducatifs, médicaux et environnementaux devra être élevée», a-t-il suggéré.