Lundi, 23/07/2018 15:16 (GMT+7)
"Le Vietnam, nouvelle usine du monde", tel est le titre d’un article publié dans Le Temps portant sur le mystère du miracle économique vietnamien.
Photo: Le Temps
Ce quotidien suisse souligne que la main-d'œuvre à plus bas coût, les incitations fiscales en faveur des investisseurs ainsi que les accords de libre-échange ont facilité les exportations vietnamiennes à l’étranger.
Le Temps a noté la croissance extraordinaire des zones industrielles du Vietnam et la position géographique stratégique du pays, situé entre la Chine et Singapour, contigu de la Mer Orientale - l'une des principales routes maritimes du monde.
Le journal a également donné un avertissement concernant la dépendance vietnamienne vis-à-vis des exportations et investissements directs étrangers (IDE), qui rendait le pays vulnérable aux différends commerciaux entre les États-Unis et ses partenaires commerciaux comme la Chine et l'Union européenne (UE).
Avec le titre "Le Vietnam devient un nouveau centre industriel de l'Asie du Sud-Est", Inquirer.net montre que ces 20 dernières années, le Vietnam s'est progressivement développé, passant d'une économie agricole à l'une des premières destinations en Asie du Sud-Est en termes d’IDE. Cela est du aux efforts du Vietnam en matière d'exportations, de développement de zones industrielles, de la signature d’une série d'accords commerciaux, de sa forte croissance économique et de sa main-d'œuvre jeune et dynamique.
Ces facteurs, selon le site web, ont contribué à attirer une quantité considérable de capitaux étrangers, par exemple ceux du géant Samsung qui a annoncé un investissement de plus de 17 milliards de dollars au Vietnam, attirant dans son sillage d’autres grands groupes.
Cependant, Inquirer.net suggère que l'un des défis auxquels le Vietnam sera confronté dans les années à venir est sa capacité à s'adapter et à répondre aux changements inévitables qu’apportera la révolution industrielle 4.0.
Le journal recommande au Vietnam de continuer d’investir massivement dans le développement de ses infrastructures, notamment autoroutes et ports en eau profonde, et d’améliorer la qualité de ses réseaux d'eau et d'électricité.
CPV