Une vague d'investissements japonais attendue au Vietnam
Mardi, 22/01/2019 10:56 (GMT+7)
Ces dernières années, la vague d'investissements japonais au Vietnam n'a cessé d'augmenter, tant en nombre d'entreprises qu'en capital d'investissement. Fin 2018, le Japon était en tête des pays qui investissaient au Vietnam, avec 9,5 milliards de dollars. On estime qu'environ 1.800 entreprises japonaises sont en activité au Vietnam, dont 1.000 à Hô Chi Minh-Ville.
Fabrication de composants à semi-conducteurs dans une société japonaise. Photo: SGGP
Selon l'Organisation japonaise de promotion du commerce (JETRO), le marché vietnamien possède un grand potentiel comme sa population jeune, la croissance régulière du commerce. Il s’agit d’une opportunité formidable pour les entreprises japonaises d’élargir leurs activités. Ces derniers temps, de nombreuses entreprises japonaises sont venues au Vietnam pour investir dans divers domaines tels que transformation alimentaire, agriculture, sylviculture et aquaculture, biens de consommation, électronique, équipements industriels, construction, transports et l’environnement.
Actuellement, environ 70% des entreprises japonaises au Vietnam s’engagent à continuer d’accroître leurs investissements. Un taux élevé par rapport à d’autres pays, ce qui prouve que le Vietnam continue d’être une importante destination.
M. Takimoto Koji, représentant de la JETRO à Hô Chi Minh-Ville, a insisté sur trois avantages dont profiteront les entreprises japonaises au Vietnam : stabilité sociopolitique, croissance potentielle et main-d'œuvre à bas coût.
«Le gouvernement et les entreprises vietnamiennes devraient se concentrer sur le développement des ressources humaines et le développement des infrastructures, en particulier dans les transports et l’énergie», a-t-il suggéré.
La coopération économique et commerciale entre le Vietnam et le Japon s'est développée rapidement ces dernières années. Le Japon est le 4e partenaire commercial du Vietnam (après la Chine, les États-Unis et la Corée du Sud), son 3e marché à l'export (après les États-Unis et la Chine) et son 3e importateur (après la Chine et la Corée). Les deux pays visent 60 milliards de dollars d’échanges commerciaux bilatéraux d’ici 2020.
CPV