Dans une usine de transformation de thé à Thai Nguyên. Photo: VOV
Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en mars, le pays a exporté 8.000 tonnes de thé de toutes catégories, pour une valeur de 15 millions de dollars, portant ces chiffres depuis janvier à 26.000 tonnes d’une valeur totale de 45 millions de dollars, soit une hausse de 2,1% en volume et de 15,4% en glissement annuel.
Cela est dû à la hausse du prix moyen à l’export, de 11% en glissement annuel.
Avec 34,6% du total, le Pakistan demeure le 1er marché à l’export du thé vietnamien. Une progression de 91% en volume et de 75,6% en valeur par rapport à la même période de l’an dernier a été notée. Chine et Taïwan (Chine) sont aussi des débouchés importants.
Selon les prévisions de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la production de thé noir du monde devrait augmenter en moyenne de 2,2% par an dans la décennie prochaine et atteindre 4,4 millions de tonnes en 2027. Et celle de thé vert connaîtrait une hausse moyenne de 7,5% par an, s’établissant à 3,6 millions de tonnes en 2027.
La demande mondiale, notamment de Chine, d’Inde et d’Europe, devrait s’accroître ces prochaines années. Cependant, les consommateurs auront tendance à apprécier des produits plus transformés et fins, et des produits haut de gamme. Aussi les entreprises nationales devraient-elles leur accorder la priorité.
Selon le Département général des Douanes, en 2018, le pays a exporté 127.400 tonnes de thé pour 218 millions de dollars, respectivement -8,9% et -4,4% par rapport à 2017. Par rapport à 2017, le prix moyen à l’export a connu une hausse de 4,9%.