Vendredi, 24/09/2021 15:30 (GMT+7)
De janvier au 20 septembre, la totalité des capitaux d’investissement direct étranger (IDE) au Vietnam a atteint plus de 22,1 milliards de dollars, soit une hausse de 4,4% en variation annuelle, a informé le Département de l’investissement étranger du ministère du Plan et de l’Investissement.
Photo d'illustration: Vneconomy
Pendant cette même période, les autorités ont délivré la licence d’investissement à 1.212 projets cumulant un capital enregistré de 12,5 milliards de dollars, +20,6% en valeur par rapport aux 9 premiers mois de 2020.
A cela s'ajoutent 678 projets opérationnels qui ont relevé leur investissement initial de 6,4 milliards de dollars, en hausse de 25,6% en valeur. En outre, les investisseurs étrangers ont acheté pour environ 3,2 milliard de dollars d'actions d'entreprises vietnamiennes.
Les IDE ont été injectés dans 58 villes et provinces, notamment Long An avec de plus de 3,6 milliards de dollars, représentant 16,4% du total des capitaux enregistrés.
Les fonds décaissés ont été estimés à 13,28 milliards de dollars, en baisse de 3,5% par rapport à la même période de l'année dernière. Cette situation s’explique par l'évolution compliquée de l'épidémie de Covid-19 ces derniers mois qui a entraîné l'arrêt temporaire ou la baisse de production de nombreuses usines, selon le Département de l’investissement étranger.
Dans une usine à Long An. Photo: baolongan
Parmi les 94 pays et territoires investissant au Vietnam, Singapour demeure en tête avec environ 6,3 milliards de dollars, soit 28,4% du total, suivi par la République de Corée avec 3,9 milliards et 17,7%, le Japon avec 3,3 milliards et 14,7%.
Concernant la baisse significative du nombre de projets nouvellement autorisés, le Département de l’investissement étranger a déclaré que la restriction à l'entrée au Vietnam et la politique d'isolement durant trop de temps ont affecté la venue de délégations d'experts et de groupe pour sonder le marché et mener à bien les procédures d'investissement.
La fermeture temporaire d'un nombre d'usines et les restrictions à la circulation des travailleurs dans les zones industrielles ont ralenti la production, ont réduit les rendements, ont provoqué des perturbations dans la chaîne d'approvisionnement ainsi que freiné l'ardeur d'investisseurs qui envisageaient d'injecter des capitaux au Vietnam.
CPV