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| Photo d'illustration/TTO |
Selon l’Association vietnamienne des producteurs et exportateurs de produits aquatiques (VASEP), après près de six mois de baisse, les exportations de thon en conserve vietnamien vers les États-Unis ont rebondi en octobre 2024. Pour les dix premiers mois de l’année, elles ont atteint plus de 87 millions de dollars, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Une percée parmi les leaders du marché
Les États-Unis, marché très convoité pour les produits aquatiques, ont vu le Vietnam surpasser la Thaïlande pour devenir le deuxième plus grand fournisseur de thon en conserve, avec une part de marché de 17 %.
M. Truong Dinh Hoe, secrétaire général de la VASEP, explique que bien que la Thaïlande reste le principal fournisseur, les États-Unis augmentent désormais leurs importations du Vietnam et de la Corée du Sud. En 2024, le thon en conserve représente 36 % des exportations totales de thon vietnamien, faisant des États-Unis le premier marché d’exportation du pays.
Les entreprises vietnamiennes ont ajusté leurs prix pour rester compétitives face à leurs rivales asiatiques. Actuellement, le prix moyen de vente se situe autour de 4.670 USD par tonne. Parmi les 140 entreprises exportatrices du pays, six principales, dont Highland Dragon Co., Ltd., dominent le marché américain.
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| Le Vietnam est le deuxième plus grand fournisseur de thon en conserve, avec une part de marché de 17 %. |
Des perspectives prometteuses malgré des défis
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une reprise économique continue aux États-Unis pour 2024 et 2025. La consommation intérieure croissante pourrait stimuler davantage les ventes de produits aquatiques, notamment le thon en conserve.
Cependant, M. Nguyên Anh Dung, un exportateur basé à Nha Trang, met en garde contre des marges bénéficiaires limitées en raison de l’augmentation des coûts logistiques, notamment le transport maritime.
« La reprise actuelle des exportations est en partie due à l’incertitude liée aux politiques commerciales américaines, comme une possible hausse des droits de douane. Cependant, les bénéfices risquent de rester modérés », explique-t-il.