Photo d'illustration: vietnamfinance
De nombreux contenus du programme de relance et de développement socio-économique ont été mis en œuvre par le gouvernement, tels que la bonification des taux d'intérêt, l'exonération et la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises, l'aide à la location de logements pour les travailleurs, etc.
Grâce à quoi de nombreuses coopératives, petites et moyennes entreprises dans le secteur agricole et aquatique ont retrouvé de la vigueur après l’épidémie de COVID-19.
De janvier à avril, les exportations de produits agricoles, forestiers et aquatiques ont atteint près de 18 milliards de dollars, en hausse de près de 16% en glissement annuel. Cinq produits ont connu un chiffre d'affaires supérieur à un milliard de dollars, à savoir café, riz, fruits et légumes, crevettes et produits du bois.
Depuis janvier, les Etats-Unis se classent en tête des débouchés avec 27,3% du total des exportations vietnamiennes de ces produits, devant la Chine, 18,1%.
Selon les prévisions, la demande mondiale de nourriture augmentera fortement dans les mois à venir. Une bonne opportunité pour les entreprises vietnamiennes de booster leurs exportations.
Il faut planifier des négociations en vue de commercialiser le pamplemousse vers la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l’Inde. Photo: VNA
Profiter des opportunités des accords de libre-échange, diversifier les marchés,… sont des solutions clés mises en œuvre par le secteur agricole.
Au cours des premiers mois de cette année, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a soutenu les entreprises dans l’élargissement des marché vers des pays tels que le Pérou, l'Australie, le Brésil, la Russie, la République tchèque, l’Inde, l’Argentine, les Émirats arabes unis...
Prochainement, ce ministère renforcera les séances de travail avec les ministères, secteurs et organes chargées des affaires commerciales du Vietnam à l’étranger pour planifier des négociations en vue de commercialiser de nouveaux produits, tels que piment, durian, lait et produits laitiers, farine et huile de poisson, plumes et produits dérivés vers la Chine; longane vers le Japon; pamplemousse vers la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l’Inde; produits d'origine animale vers la Corée du Sud; miel vers l'UE…
Ce sont tous des marchés exigeants, donc pour obtenir un «laissez-passer», le respect des normes d’origine, de sécurité et d'hygiène des produits sera au centre des préoccupations.