Coronavirus : Singapour prolonge son confinement après une deuxième vague de contamination
Jeudi, 23/04/2020 11:01 (GMT+7)
Les autorités de Singapour ont annoncé mardi la prolongation d'un mois du confinement imposé depuis début avril, jusqu'à début juin. En cause : un bond du nombre de cas du nouveau coronavirus.
Deux hommes avec un masque de protection attendent leur transport pour se rendre à leur travail, à Singapour, le 15 avril. Photo: AFP
« Nombre d'entre vous seront déçus par cette prolongation », a reconnu le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong. Mais les autorités singapouriennes ne disposent d'aucune autre alternative alors que la cité-Etat est confrontée à un rebond des cas de contamination du nouveau coronavirus.
Le confinement, imposé depuis début avril, a donc été prolongé jusqu'à début juin. La fermeture des écoles et des entreprises non essentielles et le confinement des habitants chez eux devait initialement prendre fin le 4 mai.
Durcissement des restrictions
Les mesures de restrictions seront par ailleurs renforcées dans le pays. La pratique sportive est ainsi autorisée désormais seulement en solitaire. « J'espère que vous comprendrez que cette douleur de courte durée vise à éliminer le virus, protéger la santé et la sécurité de nos proches et nous permettre de redresser notre économie », a insisté le Premier ministre.
Le pays d'Asie du Sud-Est avait réussi dans un premier temps à contenir la propagation du virus grâce à une stratégie de contrôle très stricte et de traçage des contacts avec les personnes contaminées. Mais il fait face à une deuxième vague depuis le début du mois d'avril, issue pour l'essentiel des foyers où sont hébergés les travailleurs migrants.
Singapour compte quelque 200.000 ouvriers du bâtiment, venus d'Asie du Sud pour la plupart. Le Premier ministre a en conséquence annoncé que plus de moyens, notamment médicaux, seraient déployés pour les migrants. Les autorités sanitaires singapouriennes ont enregistré 1.111 nouveaux cas de Covid-19 mardi, portant le total à 9.125 et 11 morts.
Les Echos