La Croix-Rouge en quête de 3,2 milliards de dollars pour sa réponse au COVID-19
Samedi, 30/05/2020 12:32 (GMT+7)
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé récemment un appel de fonds de 3,2 milliards de dollars pour sa riposte à la crise engendrée par le nouveau coronavirus.
Photo: Croix-rouge.fr
Dans un communiqué, ce vaste réseau humanitaire international, composé notamment du CICR et des sociétés nationales de la Croix-Rouge, a indiqué que les fonds permettront d'«intensifier d'urgence son intervention mondiale face à la rapide propagation du COVID-19 et venir en aide aux plus vulnérables dans le contexte de la pandémie».
Cet appel coordonné inclut les 825 millions de dollars déjà demandé fin mars. Les fonds additionnels permettront «d'intensifier des services et activités de soutien vitaux pour faire face à la fois aux effets immédiats de la pandémie et à ses répercussions sociales et économiques à long terme», a expliqué le communiqué.
«Dans des contextes humanitaires précaires, la pandémie de COVID-19 crée de nouvelles vulnérabilités chez des personnes déjà très exposées», a affirmé le Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Jagan Chapagain, dans le communiqué.
«Nous sommes aujourd'hui confrontés à une juxtaposition de crises: pauvreté galopante, insécurité alimentaire, situation économique catastrophique, services de santé publique déficients, manque d'accès à l'eau potable, à l'assainissement et à l'hygiène», a-t-il ajouté.
Sur les fonds demandés, 1,95 milliard l'ont été par la Fédération internationale, qui espère notamment renforcer les capacités des 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Les 1,2 milliard restants doivent notamment permettre au CICR de fournir un appui dans les structures médicales et les lieux de détention et de limiter la propagation du virus parmi les personnes déplacées.
«Cette crise sanitaire mondiale engendre des besoins considérables qui vont s'inscrire dans la durée, que ce soit en matière de soutien psychosocial, d'assistance médicale ou d'aide aux activités de subsistance dans les zones de conflit», a fait valoir le directeur général du CICR, Robert Mardini./.
Le Figaro