Les phénomènes météorologiques extrêmes s'aggravent dans de nombreux pays asiatiques

Jeudi, 08/08/2024 10:48
Ces derniers jours, de nombreux pays asiatiques continuent d’être gravement touchés par des conditions météorologiques extrêmes, qui non seulement affectent la vie des populations mais causent également de graves dommages économiques.

Asie du Sud-Est: le tourisme peine à faire face aux conditions météorologiques extrêmes

Les phénomènes météorologiques extrêmes frappent l'Asie de plein fouet

Des touristes à la Cité impériale de Pékin. Photo: moitruongdothi 

Le 7 août, les médias chinois ont rapporté qu'au moins deux personnes sont mortes d'un coup de chaleur lors d'une grave vague de chaleur qui a frappé la région Est du pays. Deux hommes, un dans la cinquantaine et un dans la soixantaine, sont décédés. Les services d'urgence de Shenzhen - ville de 18 millions d'habitants dans la province du Guangdong - ont déclaré que du 1er au 6 août, ils ont reçu 88 appels d’urgence en raison de problèmes de santé liés à la canicule.

Après avoir connu le mois de juillet le plus chaud de son histoire moderne, la Chine a été frappée par une vague de chaleur extrême, notamment dans l’est et le sud du pays. La ville de Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, a enregistré une température record de 41,9°C le 3 août.

Parallèlement, la sécheresse estivale de cette année serait plus grave, car El Niño dure plus longtemps que la normale. En 2023, environ les deux tiers de la superficie de l'Indonésie - dont les îles de Java et Sumatra - ont subi la saison sèche la plus dure depuis 2019 en raison de ce phénomène météorologique qui a duré plus longtemps que d'habitude, selon l'agence météorologique indonésienne.

Harisa Bilhaqqi Qalbi, analyste météorologique, a déclaré : "La température maximale que nous avons mesurée cette année était significativement élevée, à 37,8°C. La sécheresse de cette année est sûrement pire que les précédentes".

L'Agence nationale indonésienne d'atténuation des catastrophes (BNPB) a annoncé que fin juillet, la plupart des sols minéraux, des tourbières, des forêts et des collines de Sumatra, de Java et de certaines autres régions étaient secs, provoquant facilement des incendies.

Harisa Bilhaqqi Qalbi, analyste météorologique, a déclaré : "La sécheresse de cette année est sûrement pire que les précédentes". Photo: Philstar

Le 7 août, le sud-ouest du Japon a été violemment secoué par un tremblement de terre de magnitude 7,1 vers 16h40. Selon l’Agence météorologique japonaise (JMA), il s’est produit à 30 kilomètres de profondeur au large de la préfecture de Miyazaki. Des alertes au tsunami ont été émises pour les préfectures de Miyazaki, Ôita et Kagoshima, ainsi que pour celles de Kôchi et Ehime. 

Les autorités ont également émis une alerte pour un tsunami d'un mètre dans les régions ouest des îles de Kyushu et Shikoku. Par mesure de précaution, le réseau ferroviaire Shinkansen à Kyushu a suspendu temporairement ses services. Aucun problème n'a été détecté à la centrale nucléaire de Sendai, située dans la préfecture de Kagoshima, qui continue de fonctionner normalement.

À Séoul, le 7 août, l’Administration météorologique de R. de Corée a annoncé les résultats de l'analyse de l'évolution météorologique en juillet, selon laquelle ce mois- là, le nombre de jours ayant connu le phénomène de «nuit tropicale» dans ce pays est de 8,8 jours, soit 3 fois plus que la moyenne annuelle et le plus élevé depuis le précédent record de 8,5 jours établi en juillet 1994.

 Les gens se sont rassemblés sur la plage de Haeundae, dans la ville portuaire de Busan, le 1er août, aussi le 15e jour ayant eu le phénomène «nuit tropicale». Photo: Yonhap

Le phénomène de «nuit tropicale» se produit lorsque la température nocturne (de 18h01 à 9h00 le lendemain) dépasse 25°C.

Dans les localités sud-coréennes telles que les villes de Gangneung (province de Gangwon), Pohang (Gyeongsang du Nord) et Jeongeup (province de Jeolla du Nord), le nombre de jours ayant eu le phénomène «nuit tropicale» s’élevait à 17. Un chiffre de 13 jours a été constaté à Séoul.

Les statistiques montrent que la température moyenne la plus basse en Corée du Sud en juillet a été de 23,3°C, soit 2,1° de plus que la moyenne annuelle et également la deuxième plus élevée après juillet 1994 avec un record de 23,4°C./.

CPV

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