1er semestre: hausse des investissements vietnamiens à l’étranger en dépit du COVID-19
Ces six premiers mois, en dépit des impacts de la pandémie du COVID-19, le Vietnam a investi près de 223 millions de dollars à l’étranger, soit une croissance de 11,4% en glissement annuel.
Photo d'illustration/Haiquan
Ce premier trimestre, la licence d’investissement a été délivrée à 70 nouveaux projets vietnamiens à l'étranger représentant 184,5 millions de dollars de capitaux, et dans 14 projets déjà opérationnels qui ont relevé leur investissement initial de 38,4 millions dollars.
C’est ce qui ressort d’un récent rapport du ministère du Plan et de l’Investissement.
C’est l’Allemagne qui arrive en tête parmi les pays et territoires recevant des investissements vietnamiens pendant cette période, avec 92,6 millions de dollars, représentant 41,6% du total, devant le Myanmar, le Laos, les Etats-Unis, Singapour.
Toujours selon cette administration, les fonds d’investissement vietnamien vont pour l'essentiel dans l’industrie manufacturière, avec 138 millions de dollars, soit 62% du total. Viennent ensuite la distribution et la vente au détail, l'hôtellerie-restauration, les sciences et technologies.
Reuters salue la reprise rapide du tourisme vietnamien
Les deux pays ont rapidement repoussé le COVID-19, mais les indicateurs touristiques du Vietnam augmentent et la situation du tourisme en Nouvelle-Zélande reste sombre, selon Reuters.
L'ancienne cité de Hoi An. Photo: Vietravel
Les deux pays ont rapidement repoussé le COVID-19, mais les indicateurs touristiques du Vietnam augmentent et la situation du tourisme en Nouvelle-Zélande reste sombre, selon Reuters.
Laura Douglas, propriétaire d'une ferme de 15.000 hectares dans les montagnes enneigées du sud de la Nouvelle-Zélande, accueillait chaque mois des centaines de visiteurs internationaux jusqu'à ce que la pandémie apparaisse. Lorsque le pays a fermé ses frontières, pour joindre les deux bouts, Douglas a dû travailler comme vétérinaire. Il n'est pas le seul cas de changement d'emploi lors d'une pandémie, c'est la situation générale du tourisme en Nouvelle-Zélande aujourd'hui où particulièrement sombre.
Juillet est généralement la saison touristique de pointe, mais les vols ont chuté de 40% par rapport à la même période de l'année dernière, même si de nombreux vols sont annulés, selon les données de la société d'analyse de voyages Cirium. Le nombre de réservations a également diminué de 55% et Reuters a déclaré que fin 2020, la reprise sera toujours impossible.
La Premier ministre Jacinda Ardern a appelé les recruteurs à envisager de réduire les jours ouvrables à 4 jours par semaine. Le gouvernement augmentera également la durée des vacances cette année. Ces mesures stimuleront le tourisme. Apparemment, les gens ont commencé à prêter attention aux encouragements du gouvernement et les voyages de fin de semaine ont commencé à augmenter.
De plus, le gouvernement a lancé un programme de soutien de 256 millions de dollars pour subventionner les salaires et autres dépenses de l'industrie «sans fumée». Cependant, selon les propriétaires d'entreprise, cela ne suffit toujours pas pour que le tourisme néo-zélandais se rétablisse, car il dépend beaucoup des visiteurs internationaux.
Pendant ce temps, au Vietnam, félicitée dans le monde entier pour le contrôle de la pandémie, selon Reuters, le scénario est tout autre. La Nouvelle-Zélande et le Vietnam ont tous deux maîtrisé la maladie, supprimé les restrictions sur les voyages intérieurs et certaines restrictions sur l'entrée des étrangers. Mais les deux pays diffèrent sensiblement dans la promotion et la relance du tourisme. Si le pays du kiwi éprouve des difficultés du fait de la dépendance au marché international de plus de 5,3 milliards de dollars, le Vietnam se redresse grâce à la clientèle intérieure. En juillet, plus de 26.000 vols décolleront du Vietnam (+ 16%), transportant 5 millions de passagers (+ 24%).
Nguyen Thi Thuy Anh, directrice d'une agence de voyage au Vietnam, a déclaré que le gouvernement avait élaboré un plan pour stimuler la demande intérieure. De nombreuses localités et entreprises ont répondu présentes, proposant des promotions pour attirer les touristes. Les hôtels et les billets d'avion ont chuté, entraînant une augmentation des réservations. Selon Thuy Anh, de nombreux touristes ne peuvent se permettre d'utiliser les services d'un hôtel 5 étoiles sans promotions. Par conséquent, lorsque les tarifs des chambres baissent, les réservations de chambres augmentent massivement.
Selon Reuters, à la mi-juin, Ho Chi Minh-Ville, Hanoï, Phu Quoc et Nha Trang ont été les destinations les plus visitées.
COVID-19 : pas de nouveau cas signalé le matin du 30 juin
Le matin du 30 juin, le Vietnam n’a détecté aucun nouveau cas de contamination au COVID-19, marquant le 75e jour consécutif sans infection intracommunautaire. 20 patients sont en cours de traitement.
Photo d'illustration/Vnexpress
Selon le bilan actualisé à 6h le 30 juin par le Comité de direction national pour la prévention et le contrôle du COVID-19, aucun nouveau cas d’infection au coronavirus n’a été signalé. Le nombre d’infections est toujours de 355, avec aucun décès.
Au cours des ces dernières 24 heures, 5 patients traités à l’Hôpital central des maladies tropicales ont été annoncés guéris, portant le nombre total de guérisons à 335, soit 94,4% des cas confirmés.
La santé des 20 patients en cours de traitement est stable. Un a été testé négatif au virus une fois, et trois autres, au moins deux fois.
Hier, le 326e patient a été confirmé positif une seconde fois, 20 jours après sa sortie de l’hôpital. Le ministère de la Santé recommande aux citoyens de ne pas s’inquiéter car dans le passé, il y avait de nombreux cas positifs mais sans transmission intracommunautaire.
Actuellement, plus de 10.000 personnes ayant été en contact avec des cas de contamination ou revenus de zones épidémiques sont en quarantaine, dont 82 dans des hôpitaux et plus de 9.000 dans des établissements de quarantaine concentrée./.