Le Nouvel An lunaire, un moment d’importance cruciale des femmes d’affaires vietnamiennes en Belgique

Mardi, 25/01/2022 16:42
Chaque année, à l'approche du Nouvel An lunaire, le Têt, des femmes d'affaires vietnamiennes de Belgique arrangent leur travail, préparent des spécialités culinaires vietnamiennes du Têt pour compenser leur nostalgie.
 La famille de Nguyên Thi Minh Liên, directrice de Vinamex.  Photo : VNA

 

En tant que directrice de Vietnam Export Company (VINAMEX) à Bruxelles, Nguyên Thi Minh Liên est toujours occupée. Elle doit chercher à équilibrer entre son boulot et sa propre famille. En été 2021, VINAMEX a fait écho en important du litchi vietnamien et les introduit dans des supermarchés belges comme Carrefour et Spars. C’est la première fois que ces fruits tropicaux de l’origine vietnamienne sont présents sur les étagères de ces supermarchés.

« Attachée à notre pays natal, j’efforce toujours importer des fruits tropicaux vietnamiens comme dracontomelon, œil du dragon, goyave, durian… pour servir la communauté vietnamienne en Belgique et faire découvrir aux clients belges de merveilleux fruits tropicaux vietnamiens », confie Minh Liên.

Tellement occupée, mais à l'occasion du Nouvel An lunaire, cette femme originaire du Sud du Vietnam prend le congé pour s’occuper de sa famille. Elle veut apporter une atmosphère du Têt dans sa famille pour que ses enfants se souviennent toujours de la patrie de leurs grands-parents et parents, le Vietnam bien-aimé.

Minh Liên confie que même si elle vit en Belgique depuis plus de 20 ans, le jour de l'An est toujours sacré pour sa famille. Le soir du réveillon, son mari et elle amènent leur deux fils à l'église permanente de la communauté vietnamienne à Bruxelles où ils participent aux mœurs de de bienvenue du nouvel an lunaire. « Lors de cette cérémonie, nous accueillons les bourgeons comme la tradition du Vietnam. Le prête nous offre des étrennes qui sont des vœux du Nouvel An du Dieu. Le lendemain, c’est-à-dire, le Jour de l’An, on téléphone à mes parents et beaux-parents au Vietnam pour leur souhaiter santé et bonheur. Par cette manière, on e apprend à ses enfants à mémoriser la culture vietnamienne », raconte Liên. Par conséquent, ses deux fils âgés respectivement de 12 ans et 9 ans, parlent couramment le vietnamien bien qu'ils soient nés et aient grandi en Belgique. Les enfants comprennent que le Têt est l'occasion la plus importante de l'année pour la famille.

Le 29 janvier, toute la famille de Minh Liên et ses amis, anciens étudiants vietnamiens en Belgique, se réuniront au « Village universitaire » à Louvain-La-Neuve (à environ 30 miles de Bruxelles). L’occasion pour la communauté vietnamienne de cette région  d’emballer du banh chung. L'épidémie du COVID-19 qui sévit depuis deux ans a empêché les gens de se voir. Faire du banh chung ensemble pour inhaler les odeurs des feuilles de dong, des haricots, du riz, du poivre... mêlées rappelant à chacun la nostalgie, la valeur de la famille et des retrouvailles.

Promotion de la cuisine vietnamienne

 Nguyên Thi Minh Thu présente le gio dans son supermarché.  Photo : VNA



Quant à Nguyên Thi Minh Thu, propriétaire du supermarché Spars dans la région de Zonhoven, à près de 200 km de Bruxelles, une zone néerlandophone où très peu d'Asiatiques vivent, le Nouvel An lunaire est plus sacré que jamais. Ayant son mari belge et des enfants belgo-vietnamiens, cette femme originaire de la banlieue de Hanoï garde toujours les coutumes vietnamiennes dans sa famille.

 La famille de Nguyên Thi Minh Thu.  Photo : VNA

 
Lors des années précédentes, lorsqu'il n'y avait pas d'épidémie, à chaque fête du Têt, sa famille retournait au Vietnam pour une retrouvaille avec ses parents. Ses quatre filles adorent le banh chung et comprennent la coutume vietnamienne selon laquelle, pendant la fête du Têt, elles doivent rendre visite et souhaiter la bonne santé à leurs proches. Depuis deux ans, le COVID-19 a empêché les pas de sa famille. Alors, Minh Thu commande quelques banh chung, cuisine des plats vietnamiens, brûle des encens pour les âmes de ses grands-parents, puis toute la famille se trouve à la table pour fêter le Têt.

 Dào Hông Hai à son restaurant Hanoi Station à Bruxelles.  Photo : VNA


Débutant en 2016 avec le premier restaurant Hanoï Station, Hông Hai en a jusqu'à présent ouvert quatre sous le même enseigne à Bruxelles, toujours bondés de clients. Hanoi Station est devenue une enseigne de street food célèbre dans la capitale belge. La cuisine vietnamienne s’envole donc plus loin.

L'Année du Tigre approche, les femmes d'affaires vietnamiennes en Belgique souhaitent toutes que l'épidémie soit bien maîtrisée afin qu'elles puissent retourner au Vietnam avec leur famille à chaque Têt, que la communauté vietnamienne en Belgique puisse organiser des événements, célébrer le Nouvel An traditionnel pour aider les jeunes générations à mieux comprendre les us et coutumes et contribuer à préserver l'identité culturelle du peuple vietnamien.

CPV/VNA

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