Vendredi, 27/06/2014 04:08 (GMT+7)
Cette déclaration indique "Depuis le 2 mai 2014, la plate-forme de forage pétrolier Haiyang Shiyou-981 de la Chine accompagnée d’environ 50 navires d’escorte a été implantée au Sud de l’îlot de Tri Tôn de l’archipel de Hoang Sa en Mer Orientale, 80 milles marins à l’intérieur du plateau continental du Vietnam, à 119 milles de l'île de Ly Son et à environ 120 milles des côtes vietnamiennes, provoquant des affrontements qui ont entraîné le naufrage d’un bateau de pêche du Vietnam et plusieurs blessés vietnamiens. Selon la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM), cet emplacement se trouve à l'intérieur de la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam."
Préoccupées par la montée des tensions actuelles en Mer Orientale, les associations d’amitié des pays européens ont affirmé que la délimitation de la souveraineté territoriale dans la zone des archipels de Hoang Sa et de Truong Sa ne peut être effectuée par des actions provocatrices et violentes d’un côté comme de l’autre.
La déclaration souligne que le droit international doit prévaloir, et que le règlement des conflits territoriaux prendra compte des preuves historiques de souveraineté.
S’agissant de souveraineté maritime, il faut appliquer les principes, règles et recommandations de la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982, et dont la Chine comme le Vietnam sont parties.
La Chine a clairement violé le droit international et mis la pression sur les pays voisins pour atteindre son objectif, ce qui n'est pas acceptable.
Ses actes ont eu une influence de long terme sur les relations de coopération et violé les accords convenus avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), notamment la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) en 2002.
Les associations d'amitié des pays d'Europe ont exhorté la Chine à retirer immédiatement sa plate-forme et ses navires d’escorte des eaux vietnamiennes, de mettre fin à tous ses actes agressifs destinés à instituer une situation de fait accompli en Mer Orientale, et de respecter les tâches définies dans la DOC afin de faciliter la coopération et le règlement des différends conformément au droit international.