À 6h37 et à 7h40, un avion de reconnaissance chinois a survolé à trois reprises des navires du Vietnam au Nord-Est-Nord à une altitude de 500 à 1.500 mètres avant de partir par le Sud-Ouest-Sud. À 8h45, les forces de la Surveillance des ressources halieutiques du Vietnam ont découvert deux avions de combat qui ont survolé deux fois la zone du Sud-Ouest-Sud à 12 milles de la plate-forme à une altitude de 1.000 à 1.500 mètres.
À une distance de 9,5 à 10,5 milles de la plate-forme, les navires de la Surveillance des ressources halieutiques du Vietnam ont exigé de la Chine de se retirer des eaux nationales.
Les navires vietnamiens devaient toujours faire face à l'opposition des navires des garde-côtes, de surveillance maritime, des patrouilleurs, des navires de transport et des remorqueurs chinois qui se sont placés au rang tout en étant constamment prêts à les encercler et à les percuter afin de les empêcher à une distance de 11 à 12 milles par rapport à la plate-forme.
Les bateaux de pêche du Vietnam qui poursuivaient leurs activités normales dans leur pêcherie traditionnelle de Hoàng Sa, à environ 40 à 43 milles de la plate-forme, ont été perturbés par 40 navires de pêche en acier chinois, soutenus par deux navires des garde-côtes immatriculés 46102 et 46106.
Du 3 mai au 5 juin, les navires d’escorte chinois ont attaqué avec des canons à eau et délibérément percuté les navires vietnamiens en mission, blessant 12 surveillants de la pêche et endommageant 24 navires, parmi lesquels figurent 19 bateaux de la Surveillance des ressources halieutiques du Vietnam et 5 autres du Garde-côte du Vietnam. Pire encore, le 26 mai 2014, un bateau de pêche chinois a télescopé puis coulé un bateau de pêche vietnamien dans un pêcherie traditionnelle de l’archipel de Hoàng Sa du Vietnam. Les navires chinois ont transpercé, le premier juin, le navire CSB 2016 de la Garde-côte du Vietnam et embouti, le 7 juin, le navire KN-635 de la Surveillance des ressources halieutiques du Vietnam.
Ces actions chinoises ont gravement violé la souveraineté du Vietnam, le droit international, dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) dont la Chine est partie. Elles affectent la sécurité et la sûreté maritime en Mer Orientale, et nuisent à la paix, à la stabilité et à la coopération dans la région et le monde.