Vendredi, 11/07/2014 14:49 (GMT+7)
Cet article indique que plus de 100 spécialistes, scientifiques et journalistes des États-Unis, d'Allemagne, de Russie, de France, de Belgique, du Japon, d'Inde, de République de Corée, d'Australie et des Philippines, outre des scientifiques vietnamiens, ont participé à cet évènement pour discuter des preuves historiques de la souveraineté du Vietnam sur les archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly).
L'implantation par la Chine de la plate-forme Haiyang Shiyou-981 à proximité de l'île de Ly Son a aggravé les tensions résultant des différends territoriaux entre le Vietnam et la Chine, a-t-il constaté avant d'affirmer qu'avec cet acte, la Chine ignore intentionnellement l'Accord sur les principes fondamentaux guidant le règlement des questions maritimes signé par les deux pays en 2011.
Il rapporte aussi que les experts internationaux estimant que le Vietnam doit recourir à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 pour régler ce problème. Le professeur Carlyle A. Thayer de l'Université South Wales affirme que les agissements de la Chine sont une provocation, sont illégaux et menacent la paix en Mer Orientale. Il indique également que ce pays ne peut pas se permettre de déployer sa plate-forme de forage pétrolière sans autorisation du Vietnam, car cette zone relève de sa zone économique exclusive.
Cet article cite également l'intervention de scientifiques internationaux comme Daniel Schaeffer (France), Dmitry Mosyakov (Russie) et Jerome Cohen (États-Unis) concernant les preuves historiques et juridiques démontrant la souveraineté du Vietnam sur ces deux archipels. Le professeur Cohen affirme que jusqu'ici, le Vietnam s'efforce toujours de recourir aux mesures pacifiques pour régler les différends en Mer Orientale.