La Chine condamnée pour violation de la souveraineté du Vietnam
Lundi, 12/05/2014 07:55 (GMT+7)
M. Len Aldis a souligné que le BVFS et de nombreux pays sont très préoccupés de ces actes ainsi que d'une telle mobilisation de navires chinois d'escorte dans les eaux relevant de la souveraineté du Vietnam, et ce sans l'autorisation du gouvernement de ce dernier. Plus encore, les collisions intentionnelles avec les navires du Département de contrôle de la pêche du Vietnam ont causé des dégâts matériels et blessé plusieurs membres d'équipage.
Toujours selon lui, plusieurs pays et organisations ont protesté contre ces actes du gouvernement chinois, lui demandant de retirer la plate-forme et ses navires d'escorte de la zone. M. Len Aldis a espéré que la Chine répondra aux appels de la communauté internationale et respectera la souveraineté maritime du Vietnam.
Par ailleurs, plusieurs intellectuels d'Australie se sont également élevés contre ces évènements.
Ainsi, Julian Snelder a indiqué vendredi 9 mai sur le blog "The Interpreter" de l'Institut de politique internationale Lowy de Sydney que les politiciens américains étaient préoccupés par les menaces économiques et politiques posées par la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC). Il a ajouté qu'il ne fait aucun doute que la CNOOC agit avec des desseins politiques. En étant accompagnée par une flottille de 80 navires, la CNOOC a montré un comportement agressif et une imprudence qu'aucun opérateur commercial privé ne peut adopter.
Julian Snelder a estimé que cette affaire pourrait devenir un point important des discussions sur l'investissement à l'étranger par la Chine en Australie, et qu'il se posera notamment la question des motivations réelles des entreprises publiques chinoises.
Auparavant, le 8 mai, les commentaires de Malcolm Cook, ancien directeur du programme d'Asie de l'Est de l'Institut Lowy, ont été publiés sur "The Interpreter". Celui-ci a affirmé que les agissements de la Chine allaient à l'encontre de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) signée par la Chine et l'ASEAN en 2002, et qu'ils dévaluaient cette dernière en tant qu'outil efficace d'un règlement des différends territoriaux entre la Chine et les membres de l'ASEAN.