Le Vietnam appelle à l’établissement de la responsabilité des violations du droit international

Vendredi, 11/12/2020 16:59
Le Vietnam a appelé à l’établissement de la responsabilité des violations du droit international humanitaire.

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Un accord de paix entre le Gouvernement de transition, le Front révolutionnaire soudanais et l’Armée de libération du Soudan–faction Minni Minawi, a été signé le 3 octobre. Photo:VNA


Le Vietnam a appelé à l’établissement de la responsabilité des violations du droit international humanitaire.

Lors d’une visioconférence du Conseil de sécurité des Nations Unies tenue le 10 décembre, l’ambassadeur Pham Hai Anh, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a salué l’accord de paix du 3 octobre 2020 et les efforts constants du gouvernement pour y parvenir, avant de juger essentiel que les parties soudanaises continuent à le mettre pleinement en œuvre. 

Le Vietnam attend avec impatience que la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (UNITAMS) soit opérationnelle pour soutenir la transition en cette période critique, a déclaré le diplomate Pham Hai Anh.

Dans le même temps, il s’est dit préoccupé des informations faisant état d’une hausse du nombre de victimes civiles, dont de nombreuses femmes et enfants, au cours des derniers mois, en raison de la violence intercommunautaire. Il a demandé au gouvernement soudanais de prendre les mesures appropriées pour faire face au problème.

Le diplomate vietnamien  a réaffirmé que l’État est le premier responsable de la mise en œuvre du droit international humanitaire, de la prévention et de la suppression des actes criminels graves, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le crime d’agression. 

L’établissement de la responsabilité des violations du droit international humanitaire et des actes criminels graves doit être mené conformément aux principes fondamentaux du droit international, y compris le respect de l’indépendance et de la souveraineté de l’État, a-t-il rappelé.

L’Accord de paix de Djouba entre le gouvernement de transition, le Front révolutionnaire soudanais et l’Armée de libération du Soudan–faction Minni Minawi a été signé le 3 octobre et ajouté au document constitutionnel le 2 novembre qui, ainsi amendé, prolonge la période de transition de 39 mois, à compter de la date de signature de l’Accord./.

CPV/VNA

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