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L’événement était coprésidé par le vice-ministre des transports, Le Anh Tuan, et par le premier secrétaire et vice-chef de la coopération au développement à l’ambassade d’Allemagne à Hanoi, Helene Paust.
Le projet «Aider le ministère des transports (MoT) à mettre en œuvre la NDC du Vietnam dans le cadre de l’Initiative de transport de la NDC pour l’Asie» (NDC-TIA) contribuera à la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (NDC) du Vietnam à l’Accord de Paris sur le climat.
Lors de la cérémonie de lancement, Tuan a révélé qu'en septembre 2020, le Vietnam était l'un des 20 premiers pays à soumettre sa NDC mise à jour au Secrétariat de la CCNUCC, ajoutant que par rapport à la première NDC soumise en 2015, la contribution à l'atténuation de la NDC mise à jour a augmenté en termes de volume et de pourcentage.
Le Vietnam s'est engagé à réduire ses émissions totales de GES de 9% par rapport au scénario Business-as-usual (BAU) et jusqu'à 27% avec un soutien international reçu par le biais de la coopération bilatérale et multilatérale, ainsi que par la mise en œuvre de nouveaux mécanismes dans le cadre de l'Accord de Paris, a noté Tuan.
Le projet NDC-TIA est financé par le ministère fédéral allemand de l'environnement, de la conservation de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU) par le biais de l'Initiative internationale pour le climat (IKI), et mis en œuvre conjointement par la GIZ en collaboration avec le Département de l'environnement du MoT, l'International Council on Clean Transportation (ICCT) et l’Institut des ressources mondiales (WRI).
L’objectif est de contribuer à la CDN du Vietnam en soutenant la conception d’un cadre juridique sur le transport à faible émission de carbone, en renforçant les capacités des parties prenantes et en réduisant les émissions de GES.
Le projet fournira un soutien technique au ministère des Transports pour élaborer des mécanismes, des politiques et une feuille de route sur le développement de la mobilité électrique aux niveaux national et municipal, en promouvant le développement de véhicules électriques.
Il vise également à construire des scénarios d'atténuation des émissions de GES pour le secteur des transports à l'horizon 2050 dans le sens d'un développement sobre en carbone et à l'intégration dans la NDC du Vietnam, à l'élaboration de réglementations sur l'efficacité énergétique des véhicules à moteur, à la mise en place d'un système en ligne de mesure, la déclaration et la vérification (MRV) des émissions de GES et les mesures d'atténuation pour les sous-secteurs des transports, dont la route, le rail, les voies navigables intérieures, le maritime et l'aviation afin d'améliorer la transparence concernant les émissions de GES dans le secteur des transports.
La croissance économique rapide, l'urbanisation et la motorisation ont entraîné une augmentation des volumes de trafic au Vietnam ainsi que dans tous les pays d'Asie.
«Avec sa NDC 2020, le Vietnam a montré son intention d'atténuer le dérèglement climatique. Je souhaite au projet NDC-TIA un grand succès car il travaille à renforcer le cadre politique pour un développement sobre en carbone et à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les transports qui, ensemble, apporteront une contribution significative à l'ambitieux NDC du Vietnam », a déclaré Helene Paust.
Plus de 80 représentants du ministère des Transports, d’autres ministères, départements, directions et autorités concernés ont participé à cette réunion, ainsi que des représentants des départements des transports des principales villes et provinces. La réunion a également eu l'honneur d'accueillir des présentations virtuelles de l'ICCT et du WRI.
Les participants ont échangé leurs expériences sur l'élaboration d'une feuille de route pour la mobilité électrique, l'économie de carburant et le développement de transports à faible émission de carbone. Ces échanges s'avéreront précieux pour la mise en œuvre efficace du projet.
Le financement du projet, qui devrait durer jusqu'à fin décembre 2023, est fourni par le gouvernement fédéral allemand à travers 4.000.000 euros d'APD non remboursable gérée et décaissée via la GIZ, avec une contribution en nature de 400.000 euros du Vietnam à travers des ressources humaines et des installations fournies par le ministère des Transports.