Samedi, 21/10/2017 11:11 (GMT+7)
La Vietnamienne Nguyên Thi Hiêp a reçu le Prix scientifique ASEAN-États-Unis récompensant les femmes qui travaillent dans les sciences appliquées, a annoncé la mission des États-Unis auprès de l’ASEAN.
La Dr Nguyên Thi Hiêp (4e, à droite) lors de la cérémonie de remise des prix qui s'est tenue le 19 octobre, à Nay Pyi Taw, au Myanmar. Photo : NDEL.
La Dr Nguyên Thi Hiêp s’est vue décerner un prix de 20.000 dollars pour sa recherche exceptionnelle liée aux solutions de soins de santé à domicile pour réduire la pression sur les systèmes de santé en milieu urbain, lors d’une cérémonie qui s'est tenue le 19 octobre à Nay Pyi Taw, au Myanmar, en présence des ministres et des hauts fonctionnaires de l’ASEAN en sciences et technologies.
« La migration des zones rurales vers les zones urbaines a exercé une forte pression sur les services de santé dans les grandes villes. Mais les matériaux biologiques et les dispositifs médicaux «intelligents» peuvent aider à soigner les personnes à la maison », a déclaré Nguyên Thi Hiêp, chercheur de premier plan et conférencière en génie biomédical à l’Université internationale relevant de l’Université nationale du Vietnam, à Hô Chi Minh-Ville.
Selon elle, sa recherche se concentre sur les matériaux biosourcés, tels que la colle biologique et les produits de suture sans aiguille, qui sont facilement utilisés pour rendre les premiers secours plus efficaces.
Le Prix scientifique ASEAN-États-Unis pour les femmes est lancé par l’ASEAN et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), en partenariat avec Underwriters Laboratories (UL), une société mondiale de science de la sécurité. Lequel vise à soutenir les jeunes femmes potentielles de la région de l’ASEAN travaillant dans les sciences appliquées, tout en encourageant la coopération entre les États membres de l’ASEAN et les États-Unis dans le développement durable des centres urbaines de l’Asie du Sud-Est.
La Dr Nguyên Thi Hiêp, 36 ans, est diplômée de l’Université des sciences naturelles de l’Université nationale du Vietnam, à Hô Chi Minh-Ville. Elle a ensuite soutenu une maîtrise et un doctorat de l’Université de Soonchunhyang, en République de Corée. En 2012, Nguyên Thi Hiêp est retournée au Vietnam pour travailler comme conférencière en génie biomédicale à l’Université internationale.
CPV/NDEL