Parc national Tram Chim (photo: VNA)
Nguyen Nghia Bien, directeur de la FIPI, a souligné que, depuis sa source sur le plateau tibétain, le Mékong coule sur 4.800 km dans 6 pays - Chine, Myanmar, Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam- créant ce biotope unique qu’est le delta.
Le bassin du Mékong attire de plus en plus l'attention du public, chaque pays membre exploitant les ressources du fleuve à ses propres fins de développement, ce qui entraîne des conséquences et des défis pour les autres pays riverains.
Le parc national de Tram Chim, situé dans la sous-région du delta du Mékong, et les autorités de Dong Thap se sont efforcés de gérer des écosystèmes de manière durable. Des complications inattendues sont toutefois apparues en raison de l'absence de modèle de gestion durable et efficace. Les effectifs de la grue antigone et d’autres oiseaux dans le parc national diminuent à un rythme alarmant.
Dans ce contexte, le Réseau Asie-Pacifique de gestion durable des forêts et de réhabilitation (APFNet) a accepté de financer en partie le "Projet de démonstration du plan général de gestion des écosystèmes forestiers de la sous-région du Mékong". Le projet, doté d’un capital total de près de 14,48 milliards de dongs (625.330 dollars), dont plus de 70% fournis par l’APFNet et le reste par la partie vietnamienne, sera déployé par la FIPI pour une période de 4 ans dans le parc national Tram Chim.
Le projet vise à mettre en place un modèle de gestion durable des zones humides et des forêts, contribuant à l'amélioration des structures et des fonctions biophysiques, économiques et sociales.
Ce projet devrait également aider le parc à améliorer sa capacité de surveillance des zones humides; élaborer un plan de gestion durable des forêts; réduire l'impact de l'homme sur la nature en fournissant aux populations locales des moyens de subsistance de remplacement; sensibiliser le public et renforcer les capacités des responsables locaux.
Un autre objectif du projet est de sensibiliser le public aux zones humides et à leur conservation, et de réduire les impacts négatifs sur la biodiversité. Le projet impliquera également les femmes locales dans des activités visant à améliorer les moyens de subsistance, en leur fournissant des connaissances sur une exploitation raisonnée des zones humides.