Le vice-président du comité populaire municipal, Nguyen The Hung (droite) et Kari Kahiluoto, ambassadeur de Finlande au Vietnam. Source: VNA
Des solutions finlandaises sont utiles et répondent aux exigences de Hanoï en matière de traitement des déchets, a déclaré Nguyen The Hung, vice-président du comité populaire municipal en recevant le 3 octobre dans la ville une délégation d’entreprises finlandaises, conduite par l’ambassadeur finlandais au Vietnam, Kari Kahiluoto.
Hanoï encourage les entreprises à venir investir sur son sol dans les projets de production du biogaz à partir de déchets organiques, a-t-il ajouté, s’engageant à favoriser la participation des entreprises finlandaises dans les projets en la matière.
La Finlande est prête à partager avec Hanoï ses expériences en matière de traitement des déchets urbains, a déclaré Kari Kahiluoto.
Les entreprises finlandaises ont donné des recommandations et présenté des modèles et technologies avancées capables d’être appliquées à Hanoï.
Sous l’effet de la croissance démographique et économique, la quantité de déchets industriels et ménagers dans la capitale ne cesse de croître. Le traitement des déchets, des eaux usées, et de la pollution de l’environnement constitue un grand défi que la ville doit surmonter.
Hanoï génère, chaque jour, environ 8.000 tonnes de déchets, dont 6.500 tonnes de déchets solides. La plupart sont récupérés et traités par la méthode d’enfouissement répondant aux normes requises. Le complexe de traitement des déchets Nam Son, dans le district suburbain de Soc Son, a une capacité quotidienne de 4.500 à 4.700 tonnes; celui de Xuân Son, dans le chef-lieu de Son Tây, de 1.200 à 1.500 tonnes.
Le reste est traité dans l’usine de Phuong Dinh, dans le district suburbain de Dan Phuong, et dans quelques autres zones de traitement dans des districts de la banlieue. Ainsi, ces statistiques indiquent qu’environ 11% de ces déchets sont traités par l’incinération. De plus, la technologie de transformation des déchets en engrais organiques est appliquée à Câu Diên, dans l’arrondissement de Nam Tu Liêm, et à Kiêu Ki (Gia Lâm), mais elle n’obtient pas le résultat attendu, en raison d’une faible efficacité due à des équipements obsolètes.
Afin de mieux gérer les déchets, il est nécessaire pour la capitale de construire neuf nouveaux complexes de traitement et d’en remettre huit anciens en état. C’est ce qui ressort du projet de traitement des déchets solides à Hanoï jusqu’en 2030 et orientation pour 2050, approuvé en avril 2014 par le gouvernement.
En 2018, la capitale avait déjà mis en fonctionnement trois usines de traitement des déchets à Son Tây, à Soc Son et à Dan Phuong. Cependant, au fil du temps, ces établissements ont révélé certaines lacunes en termes de technologies et de qualité des équipements, avec comme conséquence des mises en arrêts fréquents pour effectuer l’entretien et la réparation.
Pour sa part, l’usine de traitement des déchets Viêt Hung, dans le district de Dông Anh, d’une capacité de 500 tonnes en utilisant la technologie Plasma de la Société par actions Thanh Quang, paraît avoir un avenir prometteur. Mais elle n’est pas encore en service.
Après des appels à l’investissement pour la construction de nouveaux complexes de traitement, le Comité populaire de Hanoï a approuvé quatre projets, mais tous sont actuellement en retard, du fait de difficultés concernant les formalités d’investissement.
Face à cette situation, les Services municipaux des ressources naturelles et de l’environnement, du plan et de l’investissement, de l’industrie et du commerce devront aider les maîtres d’ouvrage à perfectionner leurs dossiers de construction.
En ce qui concerne les projets en retard d’exécution des travaux comme l’usine de traitement des déchets solides Nui Thoong dans le district de Chuong My, en banlieue de Hanoï, ainsi que celles des ordures ménagères Dông Lô à Ung Hoà, Lai Thuong à Thach Thât, Hop Thanh à My Duc, il est nécessaire pour le Service municipal de la construction de clarifier les causes et les responsabilités des investisseurs, sans oublier de proposer des mesures concrètes afin de remédier à ces retards.
Pour les déchets solides, le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement doit coopérer avec les localités afin de contrôler et évaluer leur gestion dans l’ensemble du pays, en vue d’améliorer le cadre juridique en la matière ainsi que la Loi sur la protection de l’environnement.