La réserve de biosphère de la mangrove de Can Gio (Photo: VNA)
Le Conseil de gestion des forêts de protection de la mangrove a loué des parcelles de forêts à 144 ménages locaux et à 12 agences et unités, ce qui s'est avéré efficace.
La ville prévoit d'achever des mécanismes et politiques de gestion et de planification de la réserve dans les temps à venir, a déclaré Nguyen Xuan Hoang, vice-directeur du Département municipal de l'Agriculture et du Développement rural, lors d'un séminaire dans la ville la semaine dernière.
Dans le même temps, il mobilisera la participation des habitants et des parties impliquées dans ces efforts, intensifiera le travail de communication et étudiera les moyens de subsistance de ceux qui vivent autour de la zone tampon, a-t-il ajouté.
Outre la création de postes de protection des forêts, la ville se coordonnera également étroitement avec des autorités locales et des forces armées dans la gestion et la protection des forêts et travaillera à renforcer les liens entre les gardes forestiers et les résidents autour de la zone tampon.
Selon M. Hoang, la réserve est en passe de devenir un site d'écotourisme attractif.
En ce qui concerne le projet d'empiètement maritime de Can Gio, également connu sous le nom de projet de zone urbaine touristique de Can Gio, le professeur-Dr Nguyen Hoang Tri, président du Comité national sur le programme humain et biosphère, a affirmé que ce projet n'aura aucun impact environnemental ou social.
Située à près de 60 km du centre de Ho Chi Minh-Ville, Can Gio a été reconnue par l'UNESCO réserve mondiale de la biosphère. Ce fut aussi le site d’un certain nombre de batailles glorieuses tout au long de l’histoire du Vietnam.
La réserve couvre plus de 70.000 ha et occupe plus d’un tiers de la superficie totale de Ho Chi Minh-Ville. Elle est située dans le district de Can Gio, anciennement connu sous le nom de district de Duyen Hai. La zone est située le long d'un complexe estuaire récemment formé de vasières, où les rivières Vam Co, Sai Gon et Dong Nai se déversent dans la mer.
Historiquement, cette terre, également connue sous le nom de base de guérilla de la forêt de Sac, a été un champ de bataille clé dans les guerres de résistance contre les agresseurs français et américains.