Le Vietnam s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 9% en 2030
Mercredi, 11/11/2020 23:01 (GMT+7)
Le Vietnam s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 7,3% en 2025 et de 9% en 2030 par rapport au scénario de référence national BAU (business as usual), a annoncé un responsable du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement.
Photo d'illustration/VNA
Lors d’un séminaire organisé le 10 novembre à Hanoï par le Fonds mondial pour la nature (WWF) au Vietnam, le Groupe du travail sur les changements climatiques (CCWG) et l’Institut Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), Pham Van Tan, chef adjoint du Département du changement climatique a annoncé que le Vietnam venait d’ajouter un contenu dans ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) mises à jour dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
La réduction des émissions de GES du Vietnam pourrait être portée à 27% en 2030 si le pays reçoit un soutien international, a-t-il souligné.
Mme Claudia Ehing, directrice du Projet du climat et de l’énergie en Asie et représentante de FES au Vietnam, a déclaré que le Vietnam avait soumis le 11 septembre ses CDN mises à jour, devenant le 13e pays dans le monde à les soumettre à ce jour.
Les CDN mises à jour examine désormais l'ensemble de l'économie, y compris le processus industriel, pour la période de 2021 à 2030 - un pas en avant par rapport aux précédentes CDN qui ne concernaient que quatre secteurs: l'agriculture; l’énergie; le traitement des déchets et l’utilisation des terres ; le changement d'affectation des sols et la sylviculture, a-t-elle ajouté.
Selon Pham Van Tan, pour réduire ses émissions de GES de 9%, le Vietnam nécessitera 24,7 milliards de dollars et cette somme devrait doubler, à 56 milliards de dollars, pour répondre l’objectif de réduction de 27% d’ici 2030.
Il s’agit d’un défi pour un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure comme le Vietnam, en particulier après les récents effets de la pandémie de COVID-19, a-t-il estimé.
Lors du séminaire, des participants ont proposé des mécanismes de collaboration entre les organisations non gouvernementales et le Département du changement climatique pour intensifier le partage d’informations./.
CPV/VNA