Le Vietnam approuve le vaccin anti-Covid-19 chinois Sinopharm

La décision d'approbation du vaccin Vero Cell sous conditions a été signée le 3 juin par le vice-ministre de la Santé Truong Quoc Cuong. L'Institut central d'hygiène et d'épidémiologie est l'unité qui demande l'agrément.

Le vaccin Vero Cell est préparé sous la forme d'une suspension injectable, chaque dose de 0,5 ml contient 6,5 U d'antigène nCoV inactivé, fabriqué par le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm à Pékin.

Vero Cell a été approuvé par le Vietnam sur la base des données d'innocuité, de qualité et d'efficacité fournies par l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie au ministère de la Santé jusqu’au 29 mai, et l'engagement envers l'exactitude des documents fournis.

L'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie est chargé de se coordonner avec le fabricant, d'assurer les conditions de production des vaccins importés au Vietnam et d'assurer la sécurité, l'efficacité et la qualité. Dans le même temps, l'Institut coopère avec le Département de la science, de la technologie et de la formation (ministère de la Santé) et les unités qualifiées pour organiser l'évaluation de la sécurité et de l'efficacité du vaccin.

L'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie se coordonnera avec l'Institut des vaccins et des produits biologiques médicaux pour élaborer un plan d'inspection, fournira des échantillons, du matériel, des produits chimiques d'essai et d'autres éléments connexes pour tester ces lots de vaccins avant leur utilisation.

L'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie est également l'unité chargée d'orienter le stockage, la distribution et l'utilisation de ce vaccin vers les centres de vaccination, et en même temps de mettre en place un système complet de pharmacovigilance pour les vaccins vietnamiens conformément aux réglementations de la Loi.

Il s'agit du troisième vaccin anti-Covid-19 à être approuvé en urgence par le Vietnam, après l’AstraZeneca et le Sputnik V.

Le vaccin chinois Sinopharma a été autorisé par la Chine le 30 décembre 2020 et approuvé d'urgence par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 7 mai. 

Le vaccin Sinopharm, déjà utilisé dans 42 pays et territoires dans le monde, arrive en quatrième position derrière le vaccin d'AstraZeneca (166 pays et territoires), Pfizer-BioNTech (94) et Moderna (46)., selon un décompte de l'AFP.

Mis à part la Chine, le vaccin est notamment utilisé en Algérie, au Cameroun, en Égypte, en Hongrie, en Irak, en Iran, au Pakistan, au Pérou, dans les Émirats ou encore aux Seychelles.