Photo d'illustration : vneconomy
Le ministre de l’Agriculture et du Développement, Nguyên Xuân Cuong, a fait savoir que le Vietnam s’est classé au 2e rang en Asie du Sud-Est et au 15e rang mondial pour les exportations agricoles.
Les produits agricoles vietnamiens sont désormais présents dans 185 pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Japon, l’Union européenne et la République de Corée.
Ce pacte, signé le 30 juin dernier, doit permettre à terme de supprimer 99% des droits de douane sur les biens entre les deux parties, promet de modifier considérablement le paysage des exportations agricoles vietnamiennes vers l’Europe.
Il devrait permettre d’augmenter le chiffre d’affaire à l’export du Vietnam vers l’Union européenne d’environ 20% en 2020, 42,7% en 2025 et 44,37% en 2030, a prédit le ministre de l’Industrie et du Commerce, Trân Tuân Anh.
L’accord devrait contribuer à faire progresser le produit intérieur brut du Vietnam de 2,18-3,25% en 2023 et 7,07-7,72% en 2033, a-t-il ajouté. Il facilite l’accès des produits agricoles vietnamiens vers les 28 pays membres de l’Union européenne, marché de plus de 500 millions de consommateurs, élargissant ainsi leurs débouchés et réduisant leur dépendance du marché chinois et celui de l’Asie du Sud-Est, a-t-il affirmé.
Le ministre Trân Tuân Anh a cependant averti que le marché de l’Union européenne est l’un des marchés les plus exigeants au monde. La suppression de la quasi-totalité des barrières tarifaires sur les biens échangés entre les deux parties ne signifie pas que les produits et services vietnamiens seront acceptés par le marché de l’Union européenne. Ils seront soumis aux barrières non tarifaires strictes, a-t-il expliqué.
Pour tirer le meilleur parti des avantages de cet accord, il a souligné que les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, doivent étudier les contenus et informations pertinents pour mieux s’y préparer.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a lui recommandé de développer les activités de transformation, d’élever la compétitivité des fermes familiales et établissements de production, de déployer une gestion de la qualité liée à la chaîne de valeur, à l’origine, à l’indication géographique et à la certification de durabilité.