La filière alimentation animale du Vietnam encore trop dépendante des importations

Vendredi, 21/01/2022 21:13
Le Vietnam est actuellement classé 10e mondial et 1er en Asie du Sud-Est en termes de production d'aliments pour animaux. Cependant, son industrie de l'alimentation animale dépend encore en grande partie des importations.

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Dépendant beaucoup des approvisionnements importés, les prix des aliments pour animaux sur le marché domestique sont toujours à un niveau élevé. Photo: cafef 

Selon le Département général des Douanes, en 2021, le pays a importé pour 4,93 milliards de dollars de matières premières, +28,4% par rapport à 2020. Aussi un record sans précédent.

Avec 1,66 milliard de dollars, l’Argentine est demeurée le premier fournisseur, +7,8% en glissement annuel. Les entreprises nationales ont fortement augmenté leurs achats auprès de grands fournisseurs comme les Etats-Unis, le Brésil et l’UE.

Selon des experts, les coûts des matières premières en provenance de grands marchés comme l’Argentine, les États-Unis, le Brésil, l’Inde... sont inférieurs à ceux du pays, alors que l’offre domestique reste limitée. C’est pourquoi les importations n’ont cessé de croître ces dernières années.

Dans une usine d'alimentation animale de De Heus. Photo: VietTimes


Selon l’Association nationale de l’alimentation animale, la demande du Vietnam en matières premières pour cette industrie atteindrait 28 - 30 millions de tonnes/an ces 5 prochaines années d'une valeur de 12 - 13 milliards de dollars, avec une croissance moyenne annuelle de 11 à 12%.

Dépendant beaucoup des approvisionnements importés, les prix des aliments pour animaux sur le marché domestique sont toujours à un niveau élevé. Alors que le prix des produits de l'élevage en 2021 a fortement baissé en raison de la chute de la consommation des restaurants et des ouvriers  dans les parcs industriels...

En 2022, la tendance haussière des prix des principales matières premières se poursuivra, si l'épidémie de Covid-19 évolue de manière compliquée et les coûts logistiques sont encore élevés. Cela posera de nombreuses difficultés pour l'industrie de l'élevage.

CPV

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