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Les exportations de durian en 2023 ont atteint 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 430,1 % par rapport à 2022. Photo: Nguoiduatin |
Le chiffre d’affaires des exportations de fruits en janvier 2024 a atteint 510 millions de dollars, soit une hausse de 24,9 % par rapport au mois de décembre 2023 et de 112,1 % par rapport au mois de janvier 2023.
En 2023, de nombreux fruits ont connu une croissance inattendue, en particulier le durian. Les exportations de durian en 2023 ont atteint 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 430,1 % par rapport à 2022.
Le fruit du dragon arrive en deuxième position avec un chiffre d’affaires des exportations de 523 millions de dollars, suivi par les bananes, avec 242 millions de dollars, le jacquier avec 168 millions de dollars et la mangue avec 154 millions de dollars.
Selon les experts, l’exportation de la mangue pourrait connaître une forte croissance en 2024, car ces dernières années, seule une petite quantité de mangues a été exportée, le potentiel d’exportation de ce fruit est donc encore très important.
Avec les bons résultats obtenus en 2023, les perspectives d’exportation de fruits en 2024 sont très positives, alors que de nombreux types de fruits vietnamiens dominent de nombreux grands marchés dans le monde. On s’attend à ce que leur valeur des exportations en 2024 atteigne plus de 6,5 milliards de dollars.
Plusieurs facteurs aident ce secteur à atteindre ses objectifs en 2024. Premièrement, la demande du plus grand marché d’exportation de fruits, la Chine, est toujours élevée. Deuxièmement, le Vietnam négocie toujours avec la partie chinoise, afin que davantage de produits agricoles soient officiellement exportés vers ce pays. Troisièmement, le Vietnam continue de promouvoir ses exportations vers les principaux marchés tels que les États-Unis, l’UE, l’Australie, et la République de Corée.
«Avant, nous déterminions la quantité de riz, de poulets et d’œufs que nous devions produire chaque année. Pendant la période de subvention, nous comptions la quantité de viande, de riz et d’œufs de chaque personne, sur laquelle la production se basait. À ce moment-là, l’État avait la tâche de planifier la production et les entreprises et coopératives étatiques étaient responsables d’acheter des produits. Actuellement, nous avons ouvert nos portes vers le monde, notre marché est le monde entier et nous sommes aussi un marché du monde, donc nous ne pouvons pas prévoir la quantité de produits que le monde consomme chaque année», a analysé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Lê Minh Hoan.
«Par exemple, le durian est un fruit que plusieurs pays exportent vers la Chine, mais la Thaïlande et la Malaisie l’ont exportée plusieurs décennies avant nous. Nous exportons des fruits du dragon vers la Chine, et la Chine peut désormais les cultiver. Nous exportons maintenant des mangues, pourtant, d’autres pays les ont exportées vers l’Europe. Par conséquent, aujourd’hui, la planification du secteur agricole est tout à fait différente. Avec les informations reçues sur le marché par les entreprises, chaque année, grâce à des partenaires, nous pouvons proposer un certain cadre pour aider les paysans à s’orienter dans la production en fonction des tendances du marché», a-t-il indiqué.
Il faut toujours construire des zones de matières premières pour assurer d’abord la consommation intérieure. En ce qui concerne le développement, les entreprises devront trouver de nouveaux marchés et rechercher les nouvelles tendances via les accords bilatéraux ou multilatéraux afin de renforcer les relations entre le secteur agricole du Vietnam et celui d’autres pays./.