Un séminaire international sur la Mer Orientale en France
Lundi, 03/04/2017 15:41 (GMT+7)
Un séminaire international sur la Mer Orientale a été organisé le 3 avril par l'Université Paul-Valérie Montpellier 3, soulignant que l'ASEAN pourrait jouer un rôle d'intermédiaire entre la Chine, les États-Unis et les autres pays pour réduire les tensions dans cette zone maritime.
Les tensions autour de la Mer Orientale ont fait l'objet d'un séminaire international le 3 avril à Paris.
Les participants ont analysé la situation en Mer Orientale, les différends souverains et les instabilités imprévues dans cette zone. Selon eux, la Mer Orientale joue un rôle géopolitique important, constitue la ligne de navigation de pointe du monde et abrite aussi de nombreuses ressources naturelles, notamment les produits aquatiques et le pétrole. C'est ce qui explique les désaccords et différends entre la Chine et les pays côtiers, mais aussi avec les États-Unis - un pays maritime puissant qui affirme toujours la protection de la liberté de navigation maritime.
Les participants convenus que l'ASEAN deviendrait une organisation plus puissante si l'Association maintenait sa solidarité et partageait ses intérêts communs pour négocier avec la Chine à propos de la question de la Mer Orientale. Ce bloc pourrait jouer le rôle d'un pont reliant les États-Unis et l'Europe dans les relations régionales et aussi avec la Chine.
Dans son intervention, Sophie Boisseau de Rocher, de l'Institut français des relations internationales, a souligné qu'en raison des différends et des ressources naturelles abondantes, cette zone abrite toujours les risques de conflits. Cependant, la solidarité au sein de l'ASEAN est un défi réel pour la Chine. Il faut avoir un mécanisme pour gérer les intérêts communs.
Benoît de Tréglodé, de l'Institut de recherche stratégique de l’École militaire, a suggéré une coopération en matière de navigation commune et de recherche des relations de confiance, tout en citant les déclarations du président vietnamien Tran Dai Quang et du Premier ministre Nguyen Xuan Phuc sur la nouvelle politique de coopération.
CPV/VNA