Mercredi, 15/04/2020 22:22 (GMT+7)
La pandémie de COVID-19 provoque une "épidémie dangereuse de désinformation", a dénoncé mardi 14 avril dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sans citer de cas précis, de pays ou de médias.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Photo : AFP
Alors que le moment doit être à "la science et la solidarité", des soi-disant conseils de santé s'avèrent "nocifs", des "mensonges prolifèrent sur les ondes", des "théories du complot infectent internet" et "la haine devient virale, stigmatisant et diffamant des gens, des groupes", a déploré le chef des Nations unies, Antonio Guterres.
"Le monde doit également s'unir contre cette maladie", a-t-il réclamé, en jugeant que "le vaccin, c'est la confiance" et qu'il fallait d'abord faire confiance à la science.
Et de "saluer les journalistes et ceux qui vérifient les faits dans la montagne d'histoires trompeuses et de publications sur les réseaux sociaux".
Les grandes entreprises des réseaux sociaux "doivent faire davantage pour éliminer la haine et les assertions néfastes à propos du COVID-19", a-t-il estimé.
"Ensemble, rejetons les mensonges et les bêtises", afin de "construire un monde plus sain, plus équitable, juste et résilient", a enfin demandé le chef de l'ONU dans son communiqué diffusé aussi sous forme de vidéo.
APS/CVN