La pollution atmosphérique met en péril les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO
Dimanche, 14/05/2023 15:54 (GMT+7)
Les polluants atmosphériques nuisent non seulement à la santé humaine et à l'environnement, mais dégradent également les surfaces des bâtiments et monuments historiques, ont averti des experts de la Convention sur l'air de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU).
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Basilique Saint-Pierre au Vatican, à Rome. Photo: ONU |
La corrosion et l'encrassement des sites du patrimoine culturel dus à la pollution atmosphérique peuvent entraîner de graves pertes économiques en raison des coûts élevés d'entretien et de restauration.
Une étude récente développée dans le cadre du Programme international concerté relatif aux effets de la pollution atmosphérique sur les matériaux, y compris les monuments historiques et culturels en vertu de la Convention de la CEE-ONU sur la pollution atmosphérique trans-frontière à longue distance (Convention sur l'air) a évalué la relation entre l'environnement et l'artefact des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Pour réduire les impacts et les coûts liés à la pollution atmosphérique sur le patrimoine culturel, la Commission économique des Nations unies pour l'Europe indique que de nouvelles mesures sont nécessaires pour atténuer la pollution atmosphérique.
La convention sur l'air de la CEE-ONU, adoptée en 1979, constitue un instrument régional unique et contraignant par lequel 51 parties de la région paneuropéenne et de l'Amérique du Nord coopèrent pour réduire les émissions des principales substances polluantes.
Des efforts supplémentaires dans le cadre de la convention peuvent ainsi réduire les risques pour le patrimoine culturel, ainsi que pour la santé humaine, les écosystèmes et le climat.
CPV/APS/CVN