Séisme au Japon: plus de 200 morts, selon un nouveau décompte officiel
Mardi, 09/01/2024 17:33 (GMT+7)
Le séisme du 1er janvier dans le Centre du Japon a fait 202 victimes, selon un nouveau décompte provisoire diffusé mardi 9 janvier par les autorités du département d'Ishikawa, où la catastrophe s'est produite.
|
Opération de sauvetage sur le lieu du séisme à Ishikawa, au Japon. Photo: AFP |
Le nombre de personnes dont les autorités sont toujours sans nouvelles a baissé dans le même temps, atteignant 102, contre 120 selon les chiffres précédents.
Il s'agit de la catastrophe naturelle la plus meurtrière au Japon depuis des inondations géantes dans l'Ouest du pays en 2018, qui avaient fait plus de 220 morts. C'est aussi le séisme le plus meurtrier dans l'archipel depuis ceux qui avaient frappé l'île de Kyushu (Sd-Ouest) en 2016, causant près de 300 morts.
Survenu le 1er janvier dans la péninsule de Noto, à la pointe Nord du département d'Ishikawa, le puissant séisme de magnitude 7,5 et des centaines d'autres secousses ayant suivi ont fait s'effondrer de nombreux bâtiments, déclenché des incendies et endommagé de nombreuses infrastructures.
Plus d'une semaine après la catastrophe, plus de 3.000 habitants de la péninsule sont toujours coupés du monde en attendant les secours, lesquels sont ralentis par la pluie et la neige, et le blocage persistant de routes du fait d'éboulements.
Plus de 28.000 personnes vivent encore dans quelque 400 centres d'évacuation, et certains de ces refuges sont bondés et manquent de vivres et de chauffage. Près de 60.000 foyers sont par ailleurs toujours privés d'un accès à l'eau courante et plus de 15.000 restent mardi sans électricité.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé mardi 9 janvier ses ministres à "résoudre" le problème des communautés toujours isolées dans la péninsule de Noto et "à poursuivre avec ténacité les opérations de sauvetage".
Le gouvernement s'efforce aussi de transférer des personnes évacuées vers des centres situés en dehors des zones sinistrées, dont l'approvisionnement en biens de première nécessité n'est pas un problème.
CPV/AFP/CVN