Photo d'illustration/ VNA
Selon le rapport d'investissement de l'ASEAN 2019 (ASEAN Investment Report 2019) publié récemment, le Cambodge et le Vietnam sont deux des quatre pays aséaniens dans lesquelles les flux d’investissements directs étrangers (IDE) ont atteint un niveau record l'année dernière.
Toujours selon ce rapport, les flux d’IDE dans l’ASEAN ont augmenté pour la troisième année consécutive, atteignant un record de 155 milliards de dollars en 2018, contre 147 milliards en 2017.
Les quatre pays de l'ASEAN connaissant les IDE les plus élevés sont le Cambodge, l'Indonésie, Singapour et le Vietnam.
En particulier, avec un capital d'IDE supérieur à 15 milliards dollars, le Vietnam est le troisième plus gros bénéficiaire de capital d'IDE de l'ASEAN (après Singapour et l'Indonésie). Dans le même temps, les investissements étrangers directs au Cambodge ont augmenté de 15% au maximum, atteignant 3 milliards de dollars, principalement dans le secteur des services (79%) et l’industrie de fabrication.
Le rapport d'investissement de l'ASEAN 2019 porte sur les investissements étrangers directs dans le secteur des services, en particulier dans le secteur de la santé. Il analyse les IDE, les entreprises et les start-ups du secteur de la santé de la région.
L’ASEAN renforce la coopération régionale dans le secteur de la santé grâce à la mise en œuvre de divers accords sectoriels et plans d’action stratégiques. Ses efforts visant à ouvrir davantage le marché aux privés et à améliorer l'environnement de l'investissement dans ce secteur, sont également renforcés.
Le rapport d'investissement de l'ASEAN est établi dans le cadre d’un accord de coopération technique entre son secrétariat et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), avec la participation de membres du Comité de coordination pour l’investissement (CCI) et le soutien de Programme de coopération au développement ASEAN-Australie pour la deuxième phase (AADCP II).
Mer Orientale: Le Vietnam doit chercher à obtenir un soutien international plus fort
Le Vietnam devrait redoubler d'efforts pour obtenir un soutien plus fort de la communauté internationale dans les affaires de la mer Orientale et organiser davantage d'activités similaires aux conférences internationales sur la mer Orientale, a suggéré Carl Thayer, professeur émérite de l'Université de Nouvelles-Galles du Sud, en Australie.
Délégués en marge de la conférence. Photo: VNA
S'adressant aux journalistes en marge de la 11ème conférence internationale de la mer Orientale à Hanoï les 6 et 7 novembre, Carl Thayer a déclaré que le Vietnam devrait également tirer le meilleur parti de la présidence de l'ASEAN en 2020 pour prendre l'initiative de faire entendre sa voix contre les actions inappropriées de la Chine dans les eaux.
Carl Thayer a dit que la Chine faisait la promotion de sa revendication de ligne à neuf tronçons dans le but de conquérir unilatéralement la mer Orientale afin de servir son ambition de devenir une puissance montante en Asie.
Partageant ce point de vue, Greg Poling, directeur de l’Initiative pour la transparence maritime de l’Asie au Centre pour les études stratégiques et internationales basé aux États-Unis, a déclaré que la Chine tentait d’empêcher les pays de l’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam, d’effectuer des projets pétroliers et gaziers en mer Orientale.
La Chine veut forcer les pays de la région soit à arrêter l'exploration de pétrole et de gaz en mer Orientale, soit à s'associer à des sociétés chinoises, a expliqué Poling.
L’expert a déclaré que la Chine avait envoyé de plus en plus de navires en mer Orientale et chassé des navires et des pêcheurs d’autres pays des eaux. Ce ne sont pas des actions d'un pays qui souhaite s'associer à des États de la région, a-t-il dit, ajoutant que la Chine cherchait à contraindre d'autres pays à faire ce qu'il voulait.
Pour faire face aux actions agressives de la Chine en mer Orientale, Tomotaka Shoji, de l’Institut national des études de défense du Japon, a suggéré que le respect du droit international soit surveillé de près, non seulement dans les eaux, mais également dans toutes les régions du monde.
Les nations du monde entier devraient renforcer leur coopération avec les pays de la région et il est nécessaire d'encourager le règlement des différends en mer Orientale et d'autres océans internationaux sur la base des règles de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS ) de 1982 pour assurer la sécurité et la liberté de la navigation et de l'aviation, a-t-il déclaré.
Dans le même temps, James Kraska, professeur émérite au Centre de droit international Stockton, basé aux États-Unis, a conseillé aux nations de la région de mettre fin aux différends et de parvenir à un consensus sur le règlement des différends en mer Orientale.
Les États de la région devraient également élargir leurs liens commerciaux, diplomatiques et militaires avec des pays extérieurs afin d’obtenir un soutien plus large de la communauté internationale pour s’opposer aux violations du droit international commises par la Chine, a-t-il ajouté.
HCM-Ville attire plus de 6 milliards de dollars d’IDE en dix mois
Au cours des dix premiers mois de cette année, Ho Chi Minh-Ville a drainé au total 6,17 milliards de dollars d’investissement direct étranger (IDE), soit une hausse de 3,4% en variation annuelle, selon le Service municipal du Plan et de l’Investissement.
HCM-Ville. Photo: Vietnam Insider
Entre janvier et octobre, la ville a délivré la licence d’investissement à 1.046 nouveaux projets totalisant plus de 1,07 milliard de dollars, soit une hausse respectivement de 23,2% et de 46,5%. En outre, 256 projets déjà opérationnels ont relevé leur capital initial d’environ 717,6 millions de dollars.
Les apports en capital social, les achats d’actions et les rachats de fonds au sein d’entreprises à Ho Chi Minh-Ville ont cumulé 4,39 milliards de dollars.
C'est le secteur de l’immobilier qui a attiré le plus les IDE, avec 41 projets cumulant 455 millions de dollars. Il est suivi par ceux des sciences et technologies, du commerce, etc.
Parmi les 64 pays et territoires investissant dans la ville, Singapour est en tête avec 139 projets d’un capital total de 324 millions de dollars, suivi par les îles Vierges britanniques, la République de Corée, le Japon.
Dans le même laps de temps, la mégapole du Sud a autorisé la création de plus de 36.266 nouvelles entreprises, avec un capital enregistré total de 543.482 milliards de dôngs (23 milliards de dollars).
Pour promouvoir l’attrait d’investissement dans la ville, Mme Le Thi Huynh Mai, directrice du Service municipal du Plan et de l’Investissement, a indiqué que la ville avait organisé efficacement 12 programmes de promotion du commerce et de l’investissement dans comme hors du pays à travers des foires - expositions, enquêtes, programmes de connexion des entreprises, conférences de promotion de l’investissement, etc.
En outre, la ville a reçu 16 délégations vietnamiennes et étrangères y venues étudier le climat d’investissement et des affaires, a-t-elle ajouté.