Les exportations de crevettes devraient atteindre 3,9 milliards de dollars en 2021
La VASEP prévoit un chiffre d’affaires à l’export des crevettes vietnamiennes de 3,9 milliards de dollars cette année, soit une croissance de 4% en glissement.
Transformation de crevettes pour l'exportation. Photo: Baodautu
Malgré les difficultés en 2021, l'Association vietnamienne des producteurs et des exportateurs de produits aquatiques (VASEP) prévoit un chiffre d’affaires à l’export des crevettes vietnamiennes de 3,9 milliards de dollars cette année, soit une croissance de 4% en glissement annuel.
En novembre, les exportations de crevettes ont atteint plus de 367millions de dollars, portant la valeur des exportations de ce produit aquatique à 3,5 milliards de dollars au cours des 11 premiers de 2021.
Les Etats-Unis restent toujours le premier débouché des crevettes vietnamiennes, représentant 28% des exportations totales de ces produits, suivis par le Japon, représentant 15%, l’Union européenne (UE) et la Chine...
Le Vietnam fait preuve d’une forte volonté politique de prévenir le travail des enfants
L’enquête nationale sur le travail des enfants, menée en 2018, a montré qu’il y avait 1.031.944 enfants âgés de 5 à 17 ans impliqués dans un travail, soit 5,4 % des enfants dans cette tranche d’âge.
Photo d'illustration: UNICEF
Le travail des enfants est un problème au niveau mondial. L’Organisation internationale du travail (OIT) estime que 160 millions d’enfants dans le monde sont enrôlés dans le travail en 2020. Pire encore: 79 millions d’entre eux exercent des activités dangereuses et des millions d’autres sont en danger en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19. Elle a prévu que le nombre d’enfants travailleurs pourrait augmenter de 8,9 millions en 2022.
Au Vietnam, l’enquête nationale sur le travail des enfants, menée en 2018, a montré qu’il y avait 1 031 944 enfants âgés de 5 à 17 ans impliqués dans un travail, soit 5,4 % des enfants dans cette tranche d’âge, un taux qui est moins élevé que celui observé en 2016 dans de nombreux pays dans la région de l’Asie-Pacifique et dans le monde.
À ce propos, lors d’une conférence organisée au début de ce mois-ci par le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, en collaboration avec l’OIT et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la vice-ministre Nguyên Thi Hà a annoncé: «Le travail précoce affecte le développement physique et psychologique, ainsi que l’éducation des enfants».
Le gouvernement vietnamien a signé des accords commerciaux internationaux dans lesquels il s’engage à lutter contre l’utilisation du travail des enfants dans les chaines d’approvisionnement de produits de textile-habillement et de produits agricoles et aquacoles. Cependant, la détection du travail des enfants rencontre des difficultés, car ils travaillent partout, mais sont invisibles : domestiques dans les maisons, derrière les murs des ateliers, cachés dans le secteur informel.
Ces dernières années, le Vietnam a accordé la priorité à la prévention du travail des enfants, tout en participant à des traités internationaux sur les droits des enfants et notamment à l’Alliance mondiale pour éradiquer le travail forcé, l’esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants (Alliance 8.7).
Au niveau national, le gouvernement a ratifié le Programme national de prévention et de réduction du travail illégal des enfants pour la période de 2021 à 2025 et sa vision pour 2030. Élaboré sur la base du Programme de prévention et d’abolition du travail des enfants pour la période de 2016 à 2020, mené par le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, avec les aides techniques de l’OIT et de l’UNICEF, ce programme national a pour objectif de diminuer le taux des enfants travailleurs âgés de 5 à 17 ans au-dessous de 4,9 % en 2025 et au-dessous de 4,5 % en 2030, ainsi que d’améliorer la prise de conscience sur ce sujet des parties concernées (les parents, les enfants, les organismes, les employeurs, les coopératives, les foyers de villages de métier, etc.).
"Ce programme joue un rôle important dans la réalisation des objectifs quinquennaux de développement socioéconomique du pays et des engagements du Vietnam dans le cadre des traités internationaux sur les droits des enfants. De plus, il favorisera la participation du Vietnam aux accords commerciaux internationaux et son intégration à l’économie mondiale", a déclaré Nguyên Thi Hà.
Ce programme sera intégré dans les programmes cibles du pays tels que : le Programme cible national sur le développement socioéconomique dans les régions éloignées et montagneuses pour la période de 2021 à 2030, le Programme cible national de l’édification de la nouvelle ruralité pour 2021-2025 et le Programme cible national de réduction durable de la pauvreté pour 2021-2025.
D’après Bharati Pflug, expert de l’OIT, le travail des enfants entraine des risques pour le Vietnam en tant que partenaire commercial international, compromet les capacités de la future main-d’œuvre du pays, porte atteinte aux droits des enfants et entrave l’élimination de la pauvreté.
Elle a constaté que la mise en œuvre du Programme national de prévention et de réduction du travail illégal des enfants pour la période de 2021 à 2025 et sa vision pour 2030 a mis en valeur une forte volonté politique de la part du gouvernement vietnamien dans la garantie d’un meilleur avenir pour les futures générations.
Le Vietnam est le premier pays en Asie et le deuxième pays au monde à avoir ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU. Il a également ratifié la Convention C182 sur l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination et la Convention C138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi de l’OIT.
Un centre de recherche en sciences et technologies nucléaires attendu au Vietnam
Un centre de recherche en sciences et technologies nucléaires, avec un nouveau réacteur d'une capacité de 10 MWt, serait construit pour développer l'industrie nationale de l'énergie atomique.
Le centre de recherche en sciences et technologies nucléaires remplacera le réacteur nucléaire de Da Lat. Photo: phuongnamvina
Selon Tran Chi Thanh, directeur de l'Institut vietnamien de l'énergie atomique, du ministère des Sciences et Technologies, ce projet est mis en œuvre sur la base de l'Accord intergouvernemental entre le Vietnam et la Russie sur la construction du Centre de sciences et technologies nucléaires sur le territoire vietnamien, conclu le 21 novembre 2011.
Le centre remplacera le réacteur nucléaire de Da Lat, contribuant à promouvoir les applications nucléaires et à accélérer le développement socio-économique.
Le professeur japonais Masaki Saito a déclaré: "L'énergie nucléaire est l'un des bons choix pour le développement durable du Vietnam". Selon lui, la topographie du Vietnam est propice à l'hydroélectricité et présente de nombreuses incitations naturelles. L'orientation du développement des énergies solaire et éolienne a également beaucoup de potentiels, mais est affectée par la météo et le climat, elle n'est donc pas stable.
La technologie nucléaire a l'avantage de fournir de l'électricité sans carbone et hydrogène. "C'est la source potentielle de la réalisation d'une société durable au Vietnam", a-t-il déclaré. En plus des grandes centrales nucléaires hautement améliorées, il existe également des petits réacteurs modulaires (SMR) et des microréacteurs qui contribuent à un développement durable, stable et fiable.
Les capitaux japonais et sud-coréens pour les M&A continuent d’affluer au Vietnam
Malgré la pandémie, le Vietnam restera le marché de fusions-acquisitions (M&A) le plus attractif pour les investisseurs japonais et sud-coréens en 2022 grâce à sa solide croissance économique.
En 2020, ASKA Pharmaceutical, dont le siège est à Tokyo, a finalisé l'achat de 24,9% des actions de Ha Tay Pharmaceutical JSC - Hataphar. Photo: Aska
Lors du récent forum M&A Vietnam 2021 organisé par le journal Dautu, Warrick Cleine, président et directeur général de KPMG pour le Vietnam et le Cambodge, a déclaré: "la motivation pour reprendre les M&A transfrontalières des entreprises japonaises est en hausse, surtout depuis cette année." Cela s'explique par le potentiel de croissance à long terme très limité du marché japonais.
Les entreprises japonaises craignent d'être laissées pour compte par leurs principaux concurrents occidentaux ou asiatiques dans le contexte de marché très concurrentiel si elles n'agissent pas maintenant.
Selon KPMG Japan, un certain nombre d'entreprises japonaises ont mené des opérations de M&A transfrontalières même pendant la pandémie.
Dans le même temps, l'ouverture attendue des frontières en 2022 est également un facteur important pour pousser les investisseurs à être plus actifs dans les M&A transfrontalières.
Le Vietnam est l'un des pays ciblés par les entreprises japonaises en raison de sa position stratégique importante en Asie, de la taille de son marché intérieur, de sa main-d'œuvre abondante et des conditions favorables à la stratégie "Chine+1".
Auparavant, le Vietnam était considéré comme un important centre d'exportation dans la région. Une forme traditionnelle de M&A souvent pratiquée par les investisseurs japonais consiste à mettre en place des installations de production avec des partenaires nationaux.
Actuellement, la situation a changé car de nombreuses entreprises japonaises prêtent progressivement attention au marché vietnamlien en raison de sa population nombreuse et jeune ainsi qu'à la croissance de sa classe moyenne.
Les domaines qui devraient aider les investisseurs étrangers à accéder au marché intérieur à l'avenir comprennent la finance, les technologies de l'information, les soins de santé, la vente au détail/en gros et les services.
Selon KPMG Korea, l'une des principales raisons qui ont limité les activités de M&A transfrontalières des investisseurs sud-coréens ces deux dernières années au Vietnam est la pandémie de Covid-19.
Malgré les inquiétudes, les investisseurs sud-coréens considèrent toujours le Vietnam comme l'un des marchés les plus attractifs grâce à ses perspectives et sa solide croissance économique.
De grandes entreprises sud-coréennes telles que Samsung, LG, Hyosung et Hyundai Motors ont implanté leurs lieux de production ou filiales dans le nord du Vietnam. D'autres suivront la tendance, conduisant à davantage d'investissements sud-coréens dans le Nord.
Les investissements dans le Sud, y compris Ho Chi Minh-Ville, augmentent également à mesure que le marché de la consommation et la croissance globale de l'économie de cette ville et de la région deviennent de plus en plus attrayants.
Les domaines qui attirent l'attention des investisseurs sud-coréens comprennent le commerce électronique, la technologie financière et la logistique.
En outre, ils accordent toujours une grande attention aux secteurs tels que finance, automobile - à la fois vente au détail et fabrication-, assurance automobile, construction et immobilier.
Le Vietnam souligne une approche intégrée des risques sur le sécurité par le changement climatique
L’ambassadeur Pham Hai Anh, chargé d'affaires a.i de la Mission du Vietnam auprès de l'ONU, a plaidé pour une approche intégrée pour faire face aux risques posés par les changements climatiques et le terrorisme.
Photo d'illustration/ VOV
Cela signifie une collaboration entre tous les organes de l’ONU, avec une vision et des stratégies à long terme, et, au niveau national, une approche associant l’ensemble des pouvoirs publics et de la société civile, a déclaré le diplomate Pham Hai Anh lors du récent débat public de haut niveau du Conseil de sécurité.
Il a également recommandé d’investir dans l’anticipation et la résilience. Enfin, aucun pays ne peut faire face seul à ces menaces, en particulier les changements climatiques, et les engagements internationaux devraient se fonder sur le principe des responsabilités communes mais différenciées et sur les spécificités et la capacité des pays concernés, a-t-il souligné.
Le diplomate vietnamien a affirmé que son pays continuera à participer activement et efficacement aux efforts conjoints des Nations Unies et des forums multilatéraux pour relever les défis causés par le changement climatique./.