La pandémie de Covid-19 a fait basculer des millions de personnes dans l’inactivité et le chômage
L'épidémie de Covid-19 a éclaté dans de nombreuses localités vietnamiennes, faisant tomber des millions de travailleurs au chômage, réduire leurs heures de travail ou devant travailler en alternance... au cours des 7 premiers mois de cette année.
Des millions de travailleurs ont perdu leur emploi en raison de l'impact de l'épidémie de Covid-19. Photo d'illustration/VOV
Selon un rapport du département de l'Emploi (ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales), de janvier à juillet, le marché du travail vietnamien a été affecté négativement avec l'augmentation du nombre d'infection.
Plus précisément, la population active au 2e trimestre 2021 était de 51,1 millions de personnes, soit une augmentation de 1,7 million par rapport à la même période de 2020 mais toujours 304.000 personnes de moins qu'à la même période de 2019. Selon la tendance à l'augmentation de la population active chaque année avant l'épidémie, la population active réelle est inférieure de 1,7 million de travailleurs.
En juillet 2021, avec la mise en œuvre de la distanciation sociale conformément à la Directive 16 dans 19 provinces du Sud, à Hanoï et certains endroits dans d'autres localités, la main-d'œuvre a diminué par rapport au mois dernier et à la même période l'année dernière, estimée à plus d'un million d'employés.
La population active occupée a ralenti sa dynamique de croissance et a diminué au rythme de la population active. Au 2e trimestre 2021, il n'y avait que 49,9 millions de salariés, en hausse de près de 1,8 million par rapport à la même période de 2020 mais 500.000 de moins qu'en 2019. En juillet, le nombre de travailleurs occupés a diminué de la même manière qu'au 2e trimestre 2020, soit une baisse de plus d'un million de travailleurs.
Le taux de sous-emploi en milieu urbain continue d'être plus élevé qu'en milieu rural, contrairement à la tendance habituelle avant l'épidémie et en 2020. Au 2e trimestre, le taux de sous-emploi du pays était de 1,1 million de personnes soit 2,6%, dont 2,8% en zone urbaine et 2,49% en zone rurale
Le nombre de chômeurs a augmenté car de nombreuses entreprises et établissements de production n'étaient plus en mesure de faire face à l'épidémie, ils ont donc été contraints de supprimer des emplois. Le nombre de chômeurs au 2e trimestre 2021 était de 1,2 million (2,62%) (+0,2% par rapport au 1er trimestre et +0,46% en un an). En juillet, avec la complexité de l'épidémie, le nombre de chômeurs a augmenté, portant le taux de chômage des personnes en âge de travailler en milieu urbain à plus de 4%.
Le taux de travailleurs n'utilisant pas leur plein potentiel continue à augmenter fortement. Ce taux était de 5,2% au 2e trimestre 2021 et a augmenté très fortement en juillet car les travailleurs ont dû rester chez eux et quitter leur emploi pour mettre en place la distanciation sociale.
Selon le département de l'Emploi, au 2e trimestre 2021, 12,8 millions de personnes âgées de 15 ans et plus ont été affectées négativement par l'épidémie de Covid-19: perte de leur emploi, congés/congés alternés, heures de travail réduites, revenus réduits, etc.
Sur un total de 12,8 millions de personnes impactées, 557.000 ont perdu leur emploi, soit 4,4%; 4,1 millions ont dû temporairement arrêter/suspendre la production et les activités, soit 31,8%; 4,3 millions voient leurs horaires de travail réduits ou ont été contraints de s'absenter du travail, soit 34,1% et 8,5 millions ont vu leurs revenus réduits, soit 66,4%.
Notamment, les travailleurs des zones urbaines subissent plus de dommages que ceux des zones rurales. 21,9% des travailleurs y sont en effet sont affectés, alors que ce chiffre dans les zones rurales est de 14,3%.
Selon un rapport rapide de 54 provinces et villes, 9,94% des entreprises ont dû suspendre la production et les activités commerciales, le nombre d'employés temporairement suspendus de leurs fonctions était de près de 4 millions (20% du total).
L'épidémie de Covid-19 a eu un impact négatif sur les travailleurs de tous les secteurs économiques. Cependant, les travailleurs des secteurs de l'agriculture, de la foresterie, et de la pêche subissent les impacts les moins négatifs. Ceux des secteurs de l’industrie, de la construction et des services sont les plus durement touchés.
Le Vietnam figure sur le classement "Friendliest Countries 2021"
Le Vietnam a été élu l’un des 10 pays les plus amicaux de 2021 selon le classement "Friendliest Countries 2021" publié sur le site www.worldpopulationreview.com, cité par le VNA.
Deux femmes d'issues des ethnies minoritaires au Vietnam. Photo: VNA
Le sondage a concerné 180 pays et territoires. Le Vietnam se classe 9e. Selon le classement 2021, le Portugal est le pays le plus sympathique et le plus accueillant au monde pour les expatriés.
Les dix pays les plus amicaux ont des taux de 81% à 94% pour les attitudes amicales envers les résidents étrangers. Ceux-ci sont bien au-dessus du taux moyen mondial de 67%.
Selon www.worldpopulationreview.com, les classements dans cette enquête changent considérablement en quelques années, car de nombreux facteurs peuvent grandement affecter l'attitude d'un pays envers les voyageurs étrangers ou les expatriés.
Les experts estiment que ce résultat de classement deviendra l'un des facteurs favorables pour que les touristes choisissent le Vietnam pour leurs expériences post-COVID-19, favorisant le tourisme qui est gravement touché par la pandémie depuis près de deux ans.
Secteur immobilier: Le Vietnam affirme sa bonne position pour attirer les IDE
Au cours des 6 premiers mois de 2021, le total de capital nouvellement enregistré, capital ajusté, capital d'apport et achat d’actions par des investisseurs étrangers dans le secteur immobilier a encore augmenté, de plus de 35% en un an, soit à une hausse de 300 millions d’USD.
Le marché immobilier au Vietnam a montré des signes positifs de reprise au premier semestre. Photo d'illustration/Vietnammoi
Selon l'Office général des statistiques, les investissements étrangers dans le secteur immobilier ont augmenté progressivement de fin mars à juin 2021, plus précisément de 0,6 milliard d’USD le 20 mars à 1,15 milliard le 20 juin.
Dans le contexte de grave impact de la pandémie de COVID-19, ces chiffres indiquent que le Vietnam est toujours considéré comme étant en bonne position pour attirer des IDE dans le secteur immobilier.
Concernant l'émission d'obligations dans ce secteur, selon la Vietnam Bond Market Association (VBMA), dans le groupe des obligations d'entreprise émises dans le pays, le groupe d'entreprises immobilières s'est classé deuxième avec une valeur d'émission totale de 4.950 milliards de VND. Notamment, l'émission d'obligations d'entreprises au public national d'une valeur totale de 500 milliards de VND par Glexhomes Joint Stock Company et l'émission de 1.500 milliards de VND par KinhBac City Development Holding Corporation (KBC).
En outre, au 2e trimestre 2021, il y a deux émissions d'obligations sur le marché international, dont Vingroup (500 millions d’USD) et les obligations vertes de BIM Land Joint Stock Company (200 millions d’USD).
Dans le domaine de l'immobilier et de la construction, 26% des obligations émises sont non garanties ou garanties par des actions. Le taux d'intérêt des obligations immobilières fluctue principalement dans une fourchette de 9,5 à 11%/an.
À la fin du 2e trimestre 2021, les obligations émises par les émetteurs ont fortement augmenté, et c'est le secteur immobilier qui a montré une forte demande de mobilisation de capitaux par le canal obligataire.
Ainsi, on peut constater que, malgré les évolutions compliquées de l'épidémie de COVID-19, l'immobilier reste un canal d'investissement attractif non seulement pour les investisseurs nationaux mais également les investisseurs étrangers. La crise économique provoquée par le COVID-19 a poussé les investisseurs à rechercher des valeurs refuges, dans lesquelles l'immobilier est toujours considéré comme un canal d'investissement efficace.
Les banques baissent les taux d'intérêt pour les entreprises en difficulté
La réduction des taux d'intérêt est une politique importante dans le contexte d’évolutions compliquées du COVID-19, a déclaré le vice-gouverneur de la Banque d'État, Dao Minh Tu lors de la récente conférence de presse périodique de juillet du gouvernement à Hanoï, cité par le VNA.
Photo d'illustration/VOV
La Banque d'État continue de demander aux banques commerciales de réduire les coûts au maximum et de partager les bénéfices pour réduire les taux d'intérêt. Récemment, 16 grandes banques commerciales ont accepté de réduire les taux d'intérêt avec un montant total de 20.300 milliards de dongs d'ici la fin de l'année. En outre, quatre banques commerciales bénéficiant de capitaux de l'État, à savoir Vietcombank, Vietinbank, BIDV et Agribank, ont convenu que chaque banque réduirait les taux d'intérêt de 1.000 milliards de dongs supplémentaires pour les provinces qui appliquent la distanciation sociale. De plus, les banques se sont engagées à réduire de 100 % les frais de services bancaires pour Ho Chi Minh-Ville et les provinces du Sud.
Lors de la conférence de presse, le vice-ministre des Finances Nguyen Duc Chi a déclaré que les assistances en matière fiscale, de loyers fonciers, d’exonération et réduction de frais et charges en faveur des entreprises et personnes impactées par le COVID-19 concernaient environ 118.000 milliards de dongs. Le ministère des Finances conçoit d’autres solutions d'une valeur totale estimée à plus de 20.000 milliards de dongs, a-t-il annoncé.
Fruits de dragon: Possibilités d'exportation sur le marché indien
Selon Vu Ba Phu, chef du Département de promotion du commerce, dans le groupe des produits d'exportation d'un milliard de dollars du pays, le pitaya est le premier avantage concurrentiel parmi 11 fruits au Vietnam. Ses principaux marchés d'exportation comprennent la Chine, la Thaïlande et l'Indonésie et d'autres marchés tels que l'Inde, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, l'UE... et même le Chili.
Fruit du dragon. Photo: Tintucnongnghiep
L'Inde importe 95% de sa demande de fruit du dragon de Thaïlande, de Malaisie, du Vietnam et du Sri Lanka, où le Vietnam représente la majorité. Les Indiens apprécient le fruit du dragon car c'est un fruit bénéfique pour la santé, qui a un goût aromatique, qui est nutritif et c'est un marché à fort potentiel, surtout dans le contexte où les deux pays ont établi un cadre juridique assez complet à travers des documents de coopération au niveau gouvernemental.
L'Inde est un marché de plus de 1,36 milliard d'habitants, a une grande capacité de consommation, il est donc tout à fait possible de développer les exportations de fruit du dragon du Vietnam.
Les pitayas dans les provinces de Binh Thuan et Long An sont maintenant entrés dans la saison des récoltes avec une production estimée à plus de 1.400.000 tonnes cette année, soit une augmentation d'environ 10% par rapport à la récolte de l'année dernière, Le réseau d'agences diplomatiques et commerciales vietnamiennes en Inde essaie toujours de connecter les producteurs et importateurs de fruit du dragon et produits dérivés.
Ces 5 dernières années, la valeur des exportations vietnamiennes de pitaya vers l'Inde a augmenté très fortement, passant de 26% en 2015 à 52% en 2020, prouvant l'énorme demande pour cet article./.