Les informations marquantes du 12 juillet

Mardi, 12/07/2022 22:00
Le 15 novembre, le monde devrait compter 8 milliards d'humains; Le Vietnam exporte du durian vers la Chine par les voies officielles; Hanoï: mettre en œuvre un programme de stabilisation des prix des produits de base en 2022 ...sont parmi des informations marquantes du 12 juillet

Le Vietnam exporte du durian vers la Chine par les voies officielles
 
Après quatre ans de négociations, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Le Minh Hoan a signé le 11 juillet un protocole sur les exigences phytosanitaires pour les durians exportés du Vietnam vers la Chine.


 Le Vietnam exporte du durian vers la Chine par les voies officielles. Photo: tuoitre.vn

Des durians vietnamiens seront officiellement autorisés à être importés sur le marché chinois après la publication de ce protocole sur le site web de l'Administration générale des douanes de Chine, avec une liste des zones de culture du durian et des installations d'emballage approuvées.

En vertu du protocole, des durians frais vietnamiens doivent se conformer aux lois, réglementations et normes chinoises relatives à l’hygiène alimentaire, ainsi qu'aux exigences phytosanitaires.

Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la production annuelle du durian au Vietnam était estimée à 642.600 tonnes en 2021, soit une hausse annuelle de 15%. Du durian est exporté vers de nombreux pays mais principalement sous forme de segments pelés ou congelés.

Récemment, l'Administration générale des douanes de Chine a approuvé l'importation pilote de fruits de la passion vietnamiens à partir de juillet 2022. Ainsi, le durian est le 11e fruit du Vietnam autorisé à être exporté vers la Chine, après le fruit du dragon, la pastèque, le litchi, le longane, la banane, la mangue, le jacquier, le ramboutan, le mangoustan et le fruit de la passion. 

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Hanoï: mettre en œuvre un programme de stabilisation des prix des produits de base en 2022
 
Le 11 juillet, le Comité populaire de Hanoï, Nguyên Manh Quyen, a publié le plan N° 193 KH-UBND sur la mise en œuvre du programme de stabilisation des prix des produits de première nécessité en 2022.

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Hanoï met en œuvre un programme de stabilisation des prix des produits de base en 2022 . Photo: Kinhtedothi

Les groupes de biens essentiels et les quantités de biens déterminées pour équilibrer l'offre et la demande dans ce plan sont riz, nouilles,  viandes de boeuf et de volaille, produits aquatiques, œufs, aliments transformés, fruits et légumes frais,  sucre, sauce de poisson, lait,  fruits confits, confiseries, boissons et autres biens essentiels pour la prévention et le contrôle des maladies et des catastrophes naturelles.

Les marchandises participant au programme de stabilisation des prix doivent garantir la qualité, la sécurité alimentaire, une origine claire et garantir les intérêts des consommateurs dans des conditions normales ainsi qu'en cas de fluctuations de prix.

Le plan encourage également les entreprises à intensifier leurs investissements, à développer et  diversifier les réseaux de distribution pour que les biens parviennent sans problème aux consommateurs, en créant les conditions favorables aux établissements/unités de production et commerciaux dans l’accès à des capitaux à taux préférentiels.

Le Comité populaire de Hanoï exige également des unités de favoriser les ventes en ligne, de renforcer les liens entre Hanoï et d'autres provinces et villes pour promouvoir l'exploitation des produits, de fournir de manière proactive pour répondre aux besoins de la population.

Le plan, qui sera mis en œuvre jusqu'à fin mai 2023, contribuera   à assurer l'équilibre de l'offre et de la demande de biens, à stabiliser le marché des produits de base pendant la saison des pluies, les vacances,  les derniers mois de 2022, le Nouvel An lunaire 2023 et les périodes épidémiques inhabituelles.

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Le 15 novembre, le monde devrait compter 8 milliards d'humains
  
La population mondiale devrait atteindre 8 milliards d'humains le 15 novembre, selon une projection du Département des affaires économiques et sociales de l'ONU publiée lundi 11 juillet, qui prévoit aussi que l'Inde dépassera en 2023 la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde.

 


 Photo d'illustration: mondialnews.com 

"Alors que nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre", c'est "un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres", note dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sans citer de cas concrets.

C'est aussi "l'occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile", a précisé le chef de l'ONU.

Selon le département onusien auteur de la prévision, la population mondiale croît actuellement à son rythme le plus lent depuis 1950. La population mondiale pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 avant un maintien à ce niveau jusqu'en 2100.

Alors qu'une chute nette de la fécondité est constatée dans plusieurs pays dits développés, l'augmentation de population attendue dans les prochaines décennies sera concentrée pour plus de la moitié dans huit pays, selon le département onusien. Il s'agit de la République démocratique du Congo, de l'Égypte, de l'Éthiopie, de l'Inde, du Nigeria, du Pakistan, des Philippines et de la Tanzanie.

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Le conflit pousse l'UE à revoir ses prévisions de croissance économique
 
La Commission européenne va encore abaisser ses prévisions de croissance économique en Europe pour cette année et l'an prochain, tout en relevant ses prévisions d'inflation afin de tenir compte des conséquences du conflit en Ukraine, a prévenu lundi 11 juillet le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. 


Photo: capital.fr 

L'exécutif européen doit présenter jeudi 14 juillet des chiffres actualisés pour l'UE et la zone euro.

"La croissance économique se montre résiliente cette année. Malgré tout, on peut s'attendre à une révision à la baisse, et encore plus pour l'année prochaine", a-t-il dit, avant une réunion des ministres des Finances à Bruxelles. "Et malheureusement l'inflation continue à être plus haute que prévu. Donc elle va de nouveau être revue à la hausse", a-t-il ajouté.

Le taux d'inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en juin, à 8,6% sur un an.

Les tensions en Ukraine avait déjà poussé la Commission à réduire drastiquement ses prévisions de croissance, en raison notamment de la flambée des prix de l'énergie.

Le 16 mai, elle avait abaissé de 1,3 point sa prévision de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour la zone euro en 2022, à 2,7%, et augmenté de 3,5 points sa prévision d'inflation, à 6,1%, par rapport aux chiffres précédents qui avaient été publiés avant le déclenchement de l'offensive russe.

Bruxelles redoute désormais une coupure complète de l'approvisionnement en gaz de la Russie, en réponse aux sanctions occidentales imposées à Moscou. Un arrêt complet de ces livraisons, dont l'Europe est très dépendante, "n'est pas notre scénario de base, mais ce n'est pas un risque qu'on peut exclure. Clairement, nous nous préparons au niveau de l'UE et aussi au niveau des États membres", a expliqué Valdis Dombrovskis.

Un arrêt brutal des livraisons de gaz russe pourrait entraîner des restrictions pour les ménages et les entreprises, avec des conséquences possibles sur la production industrielle.

"Nous avions déjà pris en compte ce scénario adverse dans nos prévisions de printemps, et il nous conduisait à une croissance négative. Malheureusement, les choses n'ont pas changé", a déclaré de son côté le commissaire à l'Économie, Paolo Gentiloni. Aujourd'hui "nous ne sommes pas dans ce scénario, mais le risque d'y entrer augmente", a-t-il reconnu. "Pour le moment, la situation est celle d'une croissance très ralentie, nous ne sommes pas en territoire négatif. Ce qui pourrait changer la donne ce sont des pénuries réelles" dans l'approvisionnement de gaz, a-t-il expliqué.

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