EVN met en service 96 projets de transport d'électricité en 10 mois
Le groupe Electricité du Vietnam (EVN) a mis en service 96 projets de transport d'électricité allant de 110 kV à 500 kV au cours des dix premiers mois de 2021 malgré les difficultés provoquées par le COVID-19.
Photo: VNA
Ces projets comprennent six réseaux de transmission de 500 kV, 19 de 220 kV et 71 de 110 kV.
En octobre, la production électrique du groupe a atteint 20,28 milliards de kWh, en baisse de 0,3% sur un an, portant la production totale des dix premiers mois de l'année à 212,65 milliards de kWh, soit une hausse de 3,1% par rapport à la même période l'an dernier. Sur le total, l'hydroélectricité a contribué à 29,9 %, l'électricité au charbon à 47,4%, l'électricité au gaz à 10,6% et les énergies renouvelables à 11,3%. Les importations d'électricité ont représenté 0,6%.
À la fin du mois d'octobre, 77,99 % du total des clients d'EVN utilisaient des méthodes de paiement numérique pour payer leurs factures d'électricité.
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Le Vietnam a dépassé le million de cas de coronavirus
Depuis l'apparition du premier cas de COVID-19 le 23 janvier 2020, après près de 2 ans, au 11 novembre 2021, le Vietnam a enregistré plus d'un million de cas d’infection.
Le 11 novembre, le Vietnam a détecté 8.162 nouvelles infections dans 56 provinces et villes, en hausse de 227 cas par rapport à la veille.
Hô Chi Minh-Ville a continué d’enregistrer le plus grand nombre de nouveaux cas (1.185), suivie par la province voisine de Dông Nai (930) et la province de Tây Ninh (656),…
Ainsi, à présent, le Vietnam compte au total 1.000.897 cas d’infection, se classant 37e parmi les 223 pays et territoires touchés par le coronavirus et 151e en terme de taux de cas confirmés par million d'habitants.
Le nombre de nouvelles infections locales depuis le début de la 4e vague épidémique (27 avril) est de 995.903 dans 62 provinces et villes, dont 843.131ont été déclarés guéris.
Le 11 novembre, 1.894 patients ont été déclarés guéris, portant le nombre total de guérisons à 845.948.
Au 11 novembre, le nombre total de décès dus au COVID-19 au Vietnam était de 22.849, soit 2,4% du nombre total de cas d’infection. Le nombre moyen de décès enregistrés au cours des 7 derniers jours était de 72.
Quatre provinces et villes n'ont enregistré aucune infection secondaire au cours des 14 derniers jours à savoir Ninh Binh, Yen Bai, Bac Kan, Cao Bang.
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L'industrie de transformation de crevettes s'efforce de maintenir l’objectif des exportations
Au cours du dernier mois, l'industrie de la production et de la transformation de crevettes dans la région du delta du Mékong s'est concentrée sur le maintien de la production au milieu de la pandémie de COVID-19 pour pouvoir répondre aux contrats d'exportation signés dans cette année.
Photo: VNA
Selon les statistiques de la Direction générale des douanes, au cours des dix premiers mois de 2021, le chiffre d'affaires des exportations nationales de crevettes a atteint plus de 3 milliards de dollars, en baisse de 1,07% par rapport à la même période en 2020. Cette diminution est due de la propagation du COVID-19 au cours de ces derniers mois qui entraîne la réduction des opérations des entreprises de transformation et d'exportation de crevettes.
Avec les développements actuels du COVID-19 dans la région du delta du Mékong, il n'est pas facile d'atteindre l'objectif d'exportation de crevettes fixé en 2021 de 3,8 à 4 milliards dollars.
Selon les experts, les stocks de crevettes dans les entrepôts de nombreux marchés importants sont actuellement peu élevés. Alors, la demande d'importations de crevettes augmentera au cours du dernier mois de l'année tandis que l’offre mondiale de crevettes diminuera. Par conséquent, les prix des crevettes devraient augmenter et ce sera une opportunité pour le secteur de crevettes du pays d'essayer d'atteindre l'objectif fixé.
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Envolée mondiale des prix de l'alimentation: l'ONU s'inquiète pour les pays pauvres
L'envolée des dépenses mondiales d'importations alimentaires, qui devraient atteindre un "niveau record" en 2021, inquiète l'ONU, quant à la capacité des pays pauvres, très souvent importateurs de nourriture ou d'engrais, à continuer de se nourrir.
Photo:VTV
"Les échanges mondiaux de produits alimentaires se sont accélérés et sont sur le point d'atteindre leur plus haut niveau jamais enregistré tant en volume qu'en valeur", indique un rapport publié jeudi 11 novembre par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
"La hausse rapide des prix des produits alimentaires et de l'énergie pose d'importantes difficultés aux pays et aux consommateurs les plus pauvres, qui dépensent une part importante de leurs revenus dans ces produits de première nécessité", ajoute la FAO dans son rapport semestriel sur les Perspectives de l'alimentation mondiale.
Selon l'organisation onusienne, les dépenses mondiales d'importations alimentaires devraient atteindre en 2021 plus de 1.750 milliards de dollars, soit une augmentation de 14% par rapport à 2020, et 12% de plus que ce qui était prévu en juin 2021. Sur les cinq grands aliments de base (céréales, sucre, huiles, produits laitiers, viandes et poissons) l'ONU ne s'inquiète pas de risque de pénurie, avec notamment des perspectives de production des principales céréales qui restent "solides", et des récoltes "record" de maïs et de riz attendues cette année.
Côté sucre, la production mondiale devrait aussi rebondir après trois années de contraction. La FAO s'attend aussi à une hausse de la production mondiale de viande, de lait, et de poissons. Mais elle pointe l'effet de la hausse des prix des intrants agricoles (énergie, engrais, pesticides, aliments pour animaux, semences) "qui se traduit immédiatement par une hausse des prix des produits alimentaires". Or son indice des prix mondiaux des intrants" a atteint son plus haut niveau depuis dix ans en août 2021".
De janvier à août, l'indice FAO des prix alimentaires a grimpé de 34% et l'indice des prix mondiaux des intrants a enregistré une hausse de 25% sur la même période. "L'analyse donne un aperçu des difficultés qui pourraient se présenter: En Afrique subsaharienne, par exemple, environ 70% de l'offre dépend des importations d'engrais azotés, dont le prix varie en fonction de ceux des combustibles fossiles" note la FAO.
Dans un nombre croissant de pays, 53 selon l'organisation onusienne, les ménages dépensent "plus de 60% de leurs revenus" dans des produits de première nécessité tels que les aliments, le combustible, l'eau et le logement.
Sur les cinq grands aliments de base (céréales, sucre, huiles, produits laitiers, viandes et poissons), l’ONU ne s’inquiète pas de risque de pénurie.