Pollution plastique: le Vietnam pionnier dans l’élaboration d'un accord international
Le Premier ministre Pham Minh Chinh a signé la Décision N°1407 portant l'approbation du projet que le Vietnam prépare et participe à l’élaboration de l'Accord international pour réduire la pollution plastique dans les océans.
Pollution plastique. Photo: VSQI
Dans le but d'assurer des conditions suffisantes pour les ressources humaines, les informations et les données pour la préparation et la participation proactive aux négociations, de garantir les droits et les intérêts, et d’améliorer les capacités nationales en matière de prévention et de contrôle de la pollution plastique des océans, le Premier ministre Pham Minh Chinh a signé la Décision N°1407 du 16 août 2021 selon laquelle le Vietnam prépare et participe de manière proactive à l’élaboration de l'Accord international pour réduire la pollution plastique dans les océans.
Ainsi, le Vietnam a montré une position de pionnier dans la région pour résoudre le problème des déchets plastiques océaniques, participant activement et proposant la formation de cadres de coopération régionaux et internationaux sur la question des déchets plastiques marins pour prévenir, combattre et réduire cette pollution.
Le projet a une perspective d’un bout à l’autre, mettant en œuvre les options, les lignes directrices et les orientations du Parti et de l'État sur le développement durable de l'économie maritime. Le Vietnam est pionnier dans la région pour résoudre le problème des déchets plastiques océaniques, contribuant à construire un modèle d'économie circulaire, en gérant efficacement les plastiques.
Le projet contribue à la mise en œuvre cohérente de la politique extérieure d'indépendance, d'autonomie, de paix, d'amitié, de coopération et de développement, de diversification, de multilatéralisation et de garantie des droits et intérêts légitimes de la nation et du peuple vietnamiens.
Dans le même temps, il témoigne de la volonté du pays de tirer le meilleur parti de l'assistance internationale dans le processus de préparation et de participation à l’élaboration d'un accord international pour réduire la pollution plastique dans les océans, de réaliser de manière sérieuse et responsable les obligations internationales au cours du processus de participation.
Le projet étudiera la situation des déchets plastiques océaniques dans certaines zones clés des trois régions du pays - Nord, Centre et Sud -, plus précisément à Quang Ninh, Hai Phong (Nord) ; Dà Nang, Quang Nam (Centre) ; Hô Chi Minh-Ville et Bà Ria - Vung Tàu (Sud).
Le chef du Département général des mers et des îles du Vietnam, Ta Dinh Thi, estime que la promulgation par le Premier ministre de ce projet montre que le Vietnam considère le défi des déchets plastiques océaniques comme un problème mondial. Il nécessite donc une approche et une solution mondiales, mais il doit être aligné sur les priorités de la région de l'ASEAN et du Vietnam.
Le Vietnam soutient et est disposé à participer aux discussions pour élaborer conjointement un accord sur les déchets plastiques océaniques sur la base du respect du droit international, dans le cadre des Nations unies, pour un "océan bleu, une action verte, la paix, la stabilité et la prospérité".
Vaccination pour des résidents étrangers à Hô Chi Minh-Ville
De nombreux étrangers résidant dans le 7e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville ont pu se faire vacciner contre le COVID-19. En principe, ce seront environ 18.000 étrangers qui bénéficieront du programme national de vaccination dans cet arrondissement très cosmopolite de la mégapole du Sud.
Un étranger se fait vacciner à Hô Chi Minh-Ville, en août. Photo: VNA
Cho Eui Kwon, un Sud-Coréen âgé de 67 ans, habite à Hô Chi Minh-Ville depuis longtemps. Il était très content de recevoir sa première dose de vaccin le 5 août. "Comme je suis étranger, je ne savais pas quand je pourrais me faire vacciner au Vietnam, cela m’inquiétait beaucoup. Aujourd’hui, je suis vraiment heureux et reconnaissant envers le gouvernement et les autorités locales. Vous êtes vraiment dévoués", partage-t-il.
Lee St, un autre Sud-Coréen, est très content du programme vaccinal proposé par le pays. "Beaucoup de personnes pensent que les étrangers résidant au Vietnam ne peuvent pas bénéficier de la vaccination comme les locaux. Or, c’est tout à fait le cas ! Être vacciné aujourd’hui me rassure beaucoup", avoue-t-il.
Trinh Kim Nguyên est venue accompagner son mari Robert, d’origine britannique, au centre de vaccination. Kim Nguyên se sent rassurée de voir son mari bénéficier de la vaccination dans la mesure où il souffre d’une maladie chronique. "Ma mère et moi étions déjà vaccinées, et nous attendions avec impatience la possibilité pour mon mari de l’être aussi. Le gouvernement s’intéresse à la fois aux Vietnamiens et étrangers résidant au Vietnam. J’espère que la ville atteindra bientôt l’immunité collective et que la pandémie sera bientôt contrôlée", déclare-t-elle.
D’après Vo Khac Thai, secrétaire du Comité du Parti du 7e arrondissement, les étrangers contribuent notablement à la croissance économique de la ville ainsi que de l’arrondissement. "La vaccination leur étant destinée est à effectuer", affirme-t-il. Avant d’ajouter que la protection des étrangers vivant dans la ville est indispensable pour la protection de la santé des habitants de toute la ville.
Début août, le 7e arrondissement comptait plus de 84.000 personnes vaccinées, soit presque 47% du total prévu. Les autorités locales tenteront de vacciner les quelque 18.000 étrangers vivant et travaillant dans cet arrondissement si les conditions le permettent.
La science et la technologie, base du développement économique des régions montagneuses
Ces derniers temps, le Parti et l'État ont promulgué de nombreuses options et politiques prioritaires pour garantir le développement durable des minorités ethniques et des régions montagneuses, en insistant sur le rôle de la science et de la technologie. En conséquence, de nombreux programmes nationaux d’assistance au développement durable dans ces régions ont apporté des avantages économiques concrets.
Deux femmes issues des minorités ethniques. Photo: VNA
Selon le vice-ministre des Sciences et des Technologies Nguyen Hoang Giang, le programme d'appui à l'application et au transfert des avancées scientifiques et technologiques pour promouvoir le développement socio-économique dans les zones rurales, montagneuses et peuplées des ethnies minoritaires pour la période 2016-2025 (appelé également Programme rural et montagneux 2016-2025) a créé un point brillant dans l'application des avancées scientifique et technologique dans la production, apportant une contribution importante à la mise en œuvre du programme de développement socio-économique local durable.
Le ministre des Sciences et des Technologies Huynh Thanh Dat a précisé: "Pour développer les régions peuplées de minorités ethniques, la science et la technologie sont des solutions, créant un nouvel élan dans la production agro-sylvicole".
Rien pour la période 2016-2020, ce programme a établi 30 modèles de production liés à la chaîne de valeur ; 14 modèles d'application des technologies de l'information ; 27 modèles de haute technologie ; transféré 1.106 nouvelles technologies à 34 provinces et villes, ce contribuant à promouvoir l’essor socio-économique de ces régions montagneuses et peuplées d’ethnies.
En juillet dernier, le ministère des Sciences et des Technologies et le Comité des affaires ethniques ont signé un programme de coordination des activités pour la période 2021-2030, afin de promouvoir le transfert de technologie, notamment des nouvelles avancées scientifiques et technologiques, adaptées aux caractéristiques des minorités ethniques et des régions montagneuses, au service du développement socio-économique et de la réduction de la pauvreté.
En outre, le ministère poursuit le Programme rural et montagneux pour la période 2016-2025 afin de renforcer les projets qui reliant les entreprises et les agriculteurs.
La diaspora vietnamienne contribue à promouvoir les produits agricoles vietnamiens
Avec l’aide des Vietnamiens résidant à l’étranger (Viêt kiêu) et de leurs entreprises à l’étranger, les produits agricoles vietnamiens deviennent de plus en plus visibles sur les canaux d’approvisionnement dans de nombreux pays.
Promotion des litchis vietnamiens en Australie. Photo: VNA
En Australie, du 18 août au 27 septembre, le réseau de supermarchés MCQ et la société AusViet mènent un programme de promotion du riz vietnamien ayant pour thème "Vietnam, Land of World’s Best Rice" (Le Vietnam, terre du meilleur riz au monde). Le fournisseur M-Import et les supermarchés MCQ offrent à titre gratuit 10.000 sacs de riz de la marque "Ban Mai Cung Dinh" à 10.000 clients.
Le réseau des supermarchés MCQ est un canal d’approvisionnement vietnamien en Australie. Ce réseau a activement participé à des campagnes de promotion des produits agricoles vietnamiens tels que le litchi, le longane, le fruit du dragon, la mangue et le durian congelé sur le marché australien.
À Melbourne, la société AusViet a offert des centaines de sacs de riz ST25, qui a été élu meilleur riz au monde, aux consommateurs australiens.
Précédemment, en juin, l’Office du commerce du Vietnam aux Pays-Bas a collaboré avec la société Import-Export BV et le supermarché Thanh Hung pour organiser le programme "Vietnam fresh golden lychees – Taste it, love it" (Litchis dorés frais du Vietnam - Goûtez-les et aimez-les !). Les visiteurs qui ont été invités à goûter les litchis vietnamiens se sont dits impressionnés par la saveur douce et délicatement parfumée de ces fruits.
Vân Anh, propriétaire du supermarché Thanh Hung, a dit souhaiter avoir une source d’approvisionnement durable de litchis. Depuis des années, son supermarché vend les litchis chinois entre 22 et 25 euros le kilo. Les litchis vietnamiens sont vendus à un prix plus raisonnable de 18 euros le kilo.
En août, la société LTP Import-Export B. V., a dépensé un milliard de dôngs pour transporter les litchis frais de Luc Ngan vers l’Europe par voie maritime. Après une traversée de cinq semaines, ces litchis sont arrivés aux Pays-Bas encore frais et avec un prix un tiers moins cher que les litchis importés par voie aérienne. Pham Van Hiên, chef de LTP Import-Export B. V., a envisagé d’augmenter la part des produits vietnamiens qui représentent actuellement 50% des importations de sa compagnie.
Ainsi, les communautés vietnamiennes à l’étranger se montrent dynamiques pour aider les produits de leur pays natal à s’introduire sur le marché mondial.
Actuellement, dans les systèmes d’approvisionnement locaux, les produits vietnamiens sont de plus en plus visibles. Dans la plupart des villes françaises, il y a des supermarchés asiatiques et vietnamiens qui visent à la clientèle d’origine vietnamienne. On peut noter ici le supermarché Thanh Binh-Jeune à Paris et le supermarché Tiên Hung à Strasbourg. Grâce à ces supermarchés, les produits agricoles et les aliments transformés du Vietnam sont largement connus et ont commencé à figurer sur les rayons des supermarchés français comme Auchan et Carrefour.
En Allemagne et en République tchèque, le marché de Dông Xuân (à Berlin) et le marché de Sapa (à Prague) ont été créés sur une échelle équivalente à celle de grands centres commerciaux. Ces marchés sont la porte d’entrée des produits vietnamiens dans ces pays. Les produits vietnamiens y sont vendus aux prix moins chers que dans les supermarchés.
Selon Hoàng Manh Huê, président de l’Association des entreprises des Vietnamiens en Europe, les communautés vietnamiennes à l’étranger sont dynamiques et disposent des ressources pour vendre les produits en provenance du Vietnam. "Nous habitons ici depuis longtemps, nous avons donc des connaissances sur les coutumes et les gouts des consommateurs européens. Nous sommes prêts à devenir distributeur des produits vietnamiens en Europe".
Afin de promouvoir les produits agricoles vietnamiens à l’étranger, certaines entreprises de Viêt kiêu ont dit souhaiter se mettre en relation avec les entreprises domestiques. Une telle coopération leur permettra de réduire les coûts et de multiplier les opportunités d’entrée sur les marchés des autres pays. Il est nécessaire que ces entreprises établissent des mécanismes de coopération durable depuis la production jusqu’à la distribution.
De leur côté, les entreprises domestiques doivent améliorer la qualité de leurs produits et professionnaliser leurs processus d’exportation.
D’après Pham Van Hiên, les exportateurs et les collectivités locales doivent dresser des plans sur le long terme en collaborant pour améliorer les zones d’exploitation agricole en conformité avec les normes de qualité telles que le VietGAP et le GlobalGAP et en investissant davantage dans les technologies de préservation pour favoriser le transport de marchandises par voie maritime, ce qui permet de réduire les coûts et d’augmenter la compétitivité.
À l’heure actuelle, le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce est en train d’élaborer une base de données sur les entreprises de Viêt kiêu afin d’aider les entreprises domestiques à se mettre en relation et à établir des partenariats avec elles.
Le microsatellite, fer de lance de l'industrie spatiale vietnamienne
Le satellite NanoDragon, conçu et fabriqué par des ingénieurs vietnamiens du Centre spatial du Vietnam (VNSC) de l’Académie des sciences et technologies du Vietnam microsatellite devrait être lancé vers 07h48-07h59 le 1er octobre 2021 (heure vietnamienne) sur le site de lancement du centre spatial d'Uchinoura, dans la préfecture japonaise de Kagoshima (Sud du Japon).
Le satellite NanoDragon. Photo: Vneconomy
Les 16 et 17 août 2021, l’agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) a effectué les derniers contrôles du satellite NanoDragon, garantissant un lancement en orbite en toute sécurité. Ce satellite "made in Vietnam" devrait être placé en orbite à une altitude d'environ 560 km.
NanoDragon est le résultat du projet "Nano-class satellite development, launch and trial operation", dans le cadre du Programme national sur la technologie spatiale 2016-2020. Sa conception, son intégration et ses tests fonctionnels ont été entièrement réalisés au Vietnam par des chercheurs du VNSC.
Pesant environ quatre kilogrammes, ce satellite est conçu pour intégrer un système d'identification automatique (AIS) utilisé pour le suivi et la surveillance des navires en mer.
En mars 2021, NanoDragon a été envoyé au Center for Nanosatellite Testing de l’Institut de technologie de Kyushu (KIT) pour des tests. Les résultats ont montré qu'il satisfaisait à tous les critères de lancement.
NanoDragon fonctionnera en orbite héliosynchrone à une altitude d’environ 560 km de la Terre.
Auparavant, le VNSC avait construit PicoDragon (10 x 10 x 11,35 cm), pesant 1 kg, qui avait été lancé en orbite en 2013. De plus, MicroDragon, pesant 50 kg, avait également été construit par un groupe d'ingénieurs VNSC sous la direction d'experts japonais. Ce satellite avait été mis en orbite en janvier 2019 et il avait également renvoyé des images.
Par ailleurs, le satellite LOTUSat-1, construit par le Japon dans le cadre du projet VNSC, qui devrait être mis en orbite d'ici fin 2023, deviendra le premier satellite d'observation de la Terre du Vietnam.
D’un poids de 570kg, le satellite LOTUSat-1 utilisera la technologie moderne de radar offrant de nombreux avantages, tels que détection d’objets mesurant plus d’un mètre au sol. Il pourra fonctionner jour et nuit dans toutes les conditions météorologiques. Ce satellite est particulièrement important pour le Vietnam et pour l’Asie du Sud-Est en général en raison du climat tropical.
Selon le Prof.-agrégé-Docteur Pham Anh Tuân, directeur général du Centre spatial du Vietnam, le LOTUSat-1 aidera à détecter les bâtiments construits par l'homme sur le terrain, à identifier les changements et à contrôler à volonté la prise de la photographie.
Les scientifiques vietnamiens s'attendent à ce que le satellite NanoDragon soit capable de recevoir des signaux pour identifier automatiquement les navires, bien communiquer et fournir des données à la station au sol.
Le directeur général du VNSC Pham Anh Tuan a déclaré que le Vietnam doit définir l'espace spacial comme l'un des cinq espaces qui doivent être maîtrisés pour protéger les intérêts nationaux. En outre, la technologie spatiale nécessite un investissement important en ressources financières, humaines et en temps pour assurer une orientation de développement équilibrée et durable. Pour développer la science ainsi que l'industrie spatiales, le Vietnam doit exploiter au mieux les applications de la technologie spatiale.
Le directeur général adjoint du VNSC Lê Xuân Huy, pour sa part, a déclaré que le Centre spatial vietnamien avait réussi à fabriquer et à lancer avec succès un certain nombre de microsatellites, qui sont significatifs en termes de formation et de tests technologiques.
Le gouvernement a approuvé la "Stratégie pour le développement et l'application des sciences et technologies spatiales jusqu'en 2030" dans le but d'appliquer largement les réalisations en la matière, maîtriser la technologie de conception, de fabrication et d'intégration des satellites d'observation de la Terre, développer le marché, soutenir les start-up pour former progressivement l'industrie spatiale vietnamienne.
En ce qui concerne le développement futur de l'industrie des sciences spatiales, le directeur général adjoint du VNSC Lê Xuân Huy a affirmé que la mission de conquérir l'espace au Vietnam sera celle des générations futures, mais la mission de former une culture de l'innovation, de nourrir l'amour de la science parmi la jeunesse est la mission de la génération actuelle./.