Carburant: le Vietnam exporte vers 4 pays de l'ASEAN en février
Selon le Département général des Douanes, en février 2023, le Vietnam a exporté 163.510 tonnes de carburants pour une valeur de 144,83 millions de dollars, soit une hausse respective de 10 % et 26 % par rapport à la même période de l’année précédente.
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| Photo d'illustration/Vnexpress |
Au cours des 2 premiers mois de l’année, 316.646 tonnes de carburants ont été exportées, atteignant 288,22 millions de dollars, en baisse de 1,5% en volume et en hausse de 18,5% en valeur en un an.
En février, le Cambodge était le premier débouché avec 46.780 tonnes et 42,9 millions de dollars, suivi par la Corée du Sud avec 12. 675 tonnes et 12,66 millions de dollars.
Au sein de l'ASEAN, outre le Cambodge, le Vietnam exporte également des carburants vers la Malaisie, Singapour et le Laos, avec respectivement 10.775, 8.713 et 7.042 tonnes.
La Malaisie est le marché affichant la plus forte croissance en volume avec 96%, et le Laos la plus forte en valeur avec 95,9%.
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Hanoi a besoin de solutions pour trier les déchets solides à la source
La problématique du traitement des déchets solides domestiques est un défi pour le développement durable de Hanoi.
Huê lance un concours d’initiatives pour réduire ses déchets plastiques
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| Photo d'illustration: kinhtedothi.vn |
L'article 79 de la loi sur la protection de l'environnement en 2020 stipule que les localités doivent classer les déchets solides domestiques rejetés par les ménages et les particuliers d'ici le 31 décembre 2024.
L'échéance est à moins de deux ans, mais les localités peinent encore à trouver le plan adéquat.
Manque de conseils
Jusqu'à présent, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement (MONRE) n'a pas encore publié de directives spécifiques pour les villes et les provinces du pays.
La loi sur la protection de l'environnement réglemente la classification des déchets solides en trois catégories: déchets solides recyclables, déchets alimentaires et autres déchets solides domestiques.
Hanoi, deuxième plus grande ville du pays avec une population estimée à plus de neuf millions de personnes, rejette environ 7.000 tonnes de déchets solides domestiques par jour qui doivent être traitées.
Parmi les 7.000 tonnes de déchets solides domestiques quotidiens, les déchets alimentaires représentent 51,9%, soit 3.600 tonnes, les substances inertes telles que cuir, bois et caoutchouc 38% (environ 2.700 tonnes), et les déchets solides recyclables 7,1% (environ 500 tonnes).
Actuellement, 98% des déchets solides domestiques sont collectés et mis en décharge, tandis que seulement 2% des déchets solides domestiques sont traités par incinération.
Dès lors, le traitement des déchets solides domestiques devient un enjeu vital pour le développement durable de la ville.
La classification des déchets ménagers est pilotée depuis 2006. A cette époque, la ville a mené un projet pilote de tri des déchets à la source, connu sous le nom de projet 3R financé par l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Dans le but de réduire, recycler et réutiliser les déchets, le projet a obtenu de nombreux résultats remarquables.
Après la période pilote, la quantité de déchets envoyés dans les décharges a diminué de 30%, ce qui a contribué à réduire la pollution, à réduire les coûts de traitement et à prolonger la durée de vie des décharges.
Cependant, en seulement trois ans, le projet a dû s'arrêter parce que la JICA a cessé de le financer.
Actuellement, la plupart des poubelles dans les rues sont trop petites et débordent tandis que les camions à ordures sont trop vieux ce qui entraîne un écoulement des eaux d'ordures s'écoule dans la rue. De plus, il n'y a pas de véhicules séparés pour les différents types de déchets.
Trois piliers principaux
Selon le Dr Nguyen Huy Nga, Hanoi a besoin de solutions synchrones pour répondre aux exigences du traitement des déchets ménagers solides.
Dans un premier temps, la ville doit identifier les principales technologies de traitement dans les années à venir afin de pouvoir, sur cette base, prendre les mesures de tri appropriées.
Par exemple, il doit classer quels déchets alimentaires doivent être compostés ou enfouis, quel type de déchets solides doit être brûlé pour générer de l'électricité pour éviter la situation où les éboueurs mélangent les déchets pour les traiter car il n'y a pas de place pour traiter chaque type de déchets séparément.
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| Photo:Uniliver |
La ville doit rapidement publier des directives techniques sur le tri des déchets à la source et les diffuser largement. Il est possible de mettre en œuvre un programme pilote à certains endroits, puis de le répliquer dans toute la ville.
Il est nécessaire de proposer un mécanisme financier pour encourager les activités de recyclage, comme une réduction d'impôts, ou des politiques foncières pour construire des usines de recyclage.
Il est nécessaire, notamment au sein du secteur privé, d'investir dans des équipements de tri des déchets à la source.
Selon Nga, la ville devrait fournir aux ménages des sacs poubelles et des poubelles qui ont des couleurs spécifiques pour chaque type de déchets afin de faciliter le tri.
Le facteur le plus important pour la séparation des déchets solides à la source est de sensibiliser le public.
L'une des principales raisons de l'échec des projets pilotes de tri des déchets à la source est en effet que les gens ne sont pas conscients de leur importante contribution.
Ainsi, lorsque le projet cesse d'être financé, le travail de tri des déchets à la source s'arrête automatiquement.
L'éducation et la communication pour sensibiliser la population doivent être menées régulièrement avec la participation des gouvernements locaux et des organisations civiles. Les écoles doivent apprendre aux élèves à trier les déchets à la source afin qu'ils puissent les appliquer à la maison.
Le mode d'élimination des ordures doit également être spécifié, approprié et notifié à chaque famille. L'expérience d'autres villes montre qu'il est possible d'organiser le tri des ordures à domicile selon les jours de la semaine.
Par exemple, les déchets recyclables le lundi, les déchets alimentaires tous les jours et les déchets dangereux un certain jour du mois.
En résumé, afin de répondre à l'exigence de tri des déchets à la source de la loi sur la protection de l'environnement, il est important que les autorités municipales établissent fermement les trois principaux piliers que sont les infrastructures techniques, la sensibilisation des ménages et l'application stricte de la loi accompagnée de sanctions, a déclaré Nga.
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Les Etats-Unis, seul marché à l'export de plus de 10 milliards d’USD en janvier-février
Malgré une forte diminution du chiffre d’affaires en glissement annuel, les États-Unis restent le plus grand marché d'exportation du Vietnam et le seul affichant plus de 10 milliards d’USD au cours des deux premiers mois de l'année.
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| Les États-Unis sont toujours le plus grand marché d'exportation de crevettes du Vietnam. Photo d'illustration/Vasep |
Selon des données préliminaires publiées par l’Office générale des douanes, en février, les exportations du Vietnam vers les États-Unis ont atteint 6,9 milliards d’USD, portant à plus de 13 milliards d’USD la valeur en 2 mois, soit une baisse de 21% en variation annuelle. Toutefois, les États-Unis maintiennent toujours leur position de premier marché à l'export du Vietnam et sont également le seul affichant un chiffre d'affaires de plus de 10 milliards d’USD au cours des deux premiers mois de l'année.
Fin février, le Vietnam comptait 4 groupes de marchandises exportées vers le marché américain d'une valeur de plus d’un milliard d’USD à savoir machines-outils, équipements et pièces détachées (2,5 milliards), ordinateurs, produits électroniques et composants (2,2 milliards), téléphones et composants (1,6 milliard), textile-habillement (près de 2 milliards).
En outre, il existe de nombreux groupes de biens d'exportation avec un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d’USD tels que chaussures, bois et produits dérivés, véhicules et pièces détachées…
Les importations du Vietnam en provenance des États-Unis au cours des deux premiers mois de l'année ont atteint 1,9 milliard d’USD, en baisse de 14% par rapport à la même période de l'an dernier.
Ainsi, au cours des deux premiers mois de l'année, le Vietnam a enregistré un excédent commercial de plus de 11 milliards d’USD avec les États-Unis.
En 2022, le commerce bilatéral avait atteint près de 124 milliards d’USD, dont 109,39 milliards d’exportations du Vietnam, en hausse de 13,6% en glissement annuel et représentant 29,5% des exportations nationales, et 14,47 milliards d’importations, en baisse de 5,2% et représentant 4% du total.