Covid-19: Lancement du programme d'essais cliniques du vaccin ARCT-154
Le programme d'essais cliniques du vaccin ARCT-154 sur des volontaires vietnamiens à partir de 18 ans a été lancé le 15 août la Faculté de médecine de Hanoï, selon le ministère de la Santé.
Le programme d'essais cliniques de ce vaccin sera fait en trois phases sur des 21.000 volontaires vietnamiens, selon le ministère, ajoutant que la première phase s’effectue les 15 et 16 août à la Faculté de médecine de Hanoï.
Vingroup a signé un contrat avec Arcturus Therapeutics Biotechnology Joint Stock Company (Etats-Unis) pour recevoir un transfert exclusif de technologie pour la production de vaccins à ARNm contre le Covid-19.
Avec une capacité annuelle de production pouvant atteindre 200 millions de doses, Vingroup devrait sortir les premiers lots début 2022.
En vertu de l’accord, Arcturus Therapeutics délivrera une licence exclusive et VinBioCare, une compagnie par actions de biotechnologie membre de Vingroup, fabriquera un vaccin anti-Covid-19 nommé VBC-COV19-154.
Ce vaccin basé sur l’invention du vaccin Arcturus ARCT-154 est capable de lutter contre les nouvelles souches telles que Delta (Inde), Alpha (Royaume-Uni), Beta (Afrique du Sud), Gamma (Brésil).
Arcturus Therapeutics transférera également à VinBioCare probablement dès août 2021 son processus de production, à savoir le savoir-faire technologique, la formation, le transfert, l’homologation du produit, la fourniture de matières premières.
VinBioCare est également autorisée à fabriquer tous ses autres vaccins anti-Covid-19 tels que ARCT-021 (une injection) et les futurs vaccins au service de la prévention et du contrôle de la maladie au Vietnam.
L’usine de vaccins de VinBioCare sera implantée dans le complexe d’usines électroniques VinSmart, dans le parc industriel de Hoa Lac, district de Thach Thât, à Hanoi, avec un investissement total de plus de 200 millions de dollars et une capacité annuelle de 200 millions de doses.
Une association française appelle à soutenir les victimes vietnamiennes de l'AO/dioxine
Le journal Le Monde de France a récemment publié un article de l'association Collectif Vietnam-Dioxine, appelant les hommes politiques français et la communauté internationale à soutenir les victimes de l'Agent orange (AO)/dioxine au Vietnam et à demander l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.
L'article de l'association Collectif Vietnam-Dioxine publié sur le journal français Le Monde/Photo: capture d'écran
Intitulé "Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam", l'article affirmait que soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes.
Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent, a souligné l’article dans une tribune au Monde.
L’article a écrit: "Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance".
Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.
Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des "soldats ouvriers" (les "Linh Tho" lors de la première guerre mondiale, puis les "Cong Binh", durant la seconde); qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?
L’article a souligné que l’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.
Le pays et le peuple vietnamiens sont habitués à voir des visages et des corps défigurés, et les malheureux sont également habitués à vivre dans le silence et à endurer la douleur, selon l'article, soulignant qu'il est nécessaire de briser ce silence.
L'association Collectif Vietnam-Dioxine a fait valoir que toutes les victimes d'OA ne méritent pas de subir la douleur et les désavantages, vivent dans des conditions difficiles et n'ont quasiment aucun accès aux services.
Elle a souligné la nécessité de lutter pour la justice pour eux au Vietnam ainsi que dans d'autres pays.
Collectif Vietnam-Dioxine a proposé aux parlementaires français de participer à la réparation des injustices subies par toutes les victimes d'AO en reconnaissant les crimes commis au Vietnam et dans ses pays voisins comme le Cambodge et le Laos.
Elle a également appelé à envisager de présenter l'impact de la guerre du Vietnam sur les personnes et les écosystèmes dans les écoles.
L'association a affirmé qu'elle continuera à unir ses efforts pour soutenir le Vietnam.
De 1961 à 1971, l'armée américaine a déversé 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine, un produit hautement toxique qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l'organisme.
Plus de 20% des forêts du Sud du Vietnam ont été "défoliées" au moins une fois et dix millions d'hectares de terres agricoles ont été détruits. Les actions sont restées secrètes jusqu'à la fin de 1965. Ce n'est que lorsque des enquêtes ont été faites au Congrès que le gouvernement a réussi à expliquer qu'il ne s'agissait pas de guerre chimique, mais que des herbicides étaient utilisés pour détruire les récoltes des agriculteurs.
L'agent orange/dioxine détruit l'environnement, bouleverse les écosystèmes et entraîne de lourdes pertes de ressources en bois, ainsi que la disparition de nombreuses espèces végétales et animales rares et menacées d'extinction. Mangroves et forêts en amont de 28 grands fleuves vietnamiens ont été gravement endommagées. Ce sont les causes de catastrophes naturelles, d’inondations, d’érosion et de sécheresses de plus en plus fréquentes.
Dans les anciennes bases militaires américaines utilisées pour le stockage et le mélange de produits chimiques toxiques, la quantité de dioxine restante est évaluée à plusieurs milliers de fois plus élevée que la concentration autorisée, notamment dans les aéroports de Biên Hoa (province de Dông Nai), Da Nang (ville éponyme) et Phu Cat (province de Binh Dinh).
Lors de la deuxième conférence internationale sur les herbicides toxiques utilisés par les États-Unis pendant la guerre du Vietnam et ses effets à long terme sur la nature et les humains tenue à Hanoï en 1993, de nombreux scientifiques vietnamiens et étrangers ont confirmé que l'agent orange utilisé par l'armée américaine a détruit la nature, les plantes, la santé humaine, et a causé de nombreuses maladies graves.
À ce jour, la population vietnamienne ainsi que les descendants de vétérans américains subissent encore les conséquences dramatiques de ce produit: malformations, handicaps, retards moteurs et mentaux, autant d'effets dévastateurs touchant les 3e et maintenant 4e générations de familles.
L'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam estime qu'environ trois millions de Vietnamiens ont souffert de maladies liées à l'agent orange, dont au moins 150.000 enfants nés avec des malformations congénitales et au moins un million sont gravement touchés par l'agent orange/dioxine.
La presse tchèque souligne le rôle du Vietnam dans les efforts de protection de la sécurité maritime
La presse tchèque a souligné le rôle du Vietnam dans la contribution à assurer la sécurité maritime et son point de vue pour résoudre les différends en Mer Orientale par des moyens pacifiques sur la base du droit international et de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) de 1982.
Le navire CSB 8004 de la Garde-côte vietnamienne. Photo: VGP
Le site Web halonoviny.cz a récemment publié un article évaluant les initiatives du Premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, lors d'un débat ouvert de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) sur la sécurité maritime.
Le Vietnam a fait des efforts ces dernières années pour contribuer à la protection et à l'amélioration de la sécurité en mer, a-t-il déclaré.
Le dirigeant vietnamien a prononcé un discours approfondi, faisant des propositions pour aider à résoudre les problèmes de sécurité maritime dans cette région, en particulier la nécessité pour la communauté internationale de sensibiliser à l'importance de la mer et aux menaces à cet égard.
Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh a souligné qu'il s'agit d'un problème mondial qui ne peut être résolu par un seul pays, mais nécessite une coopération entre les pays du monde pour répondre efficacement aux défis de sécurité communs.
Le Vietnam est prêt à travailler avec les États régionaux et mondiaux dans les efforts pour résoudre les problèmes de sécurité maritime, en contribuant activement au maintien d'un environnement pacifique et à la promotion du développement durable dans la région et dans le monde.
Le Vietnam soutient le fait de résoudre les problèmes de sécurité maritime en voie pacifique, sur la base du droit international et de l’UNCLOS, afin de garantir la liberté de navigation maritime et aérienne dans les eaux internationales, pour la paix, la stabilité et le développement de la région et du monde.
D'autre part, le site Internet parlamentnilisty.cz a également publié un article soulignant la politique du Vietnam pour résoudre le problème en Mer Orientale par des moyens pacifiques sur la base du droit international et de l’UNCLOS.
Il proteste également contre les violations unilatérales du droit international dans ce domaine et affirme la valeur de l’UNCLOS de la décision de 2016 de la Cour permanente d'arbitrage (CPA).
Malgré la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU a organisé pour la première fois un débat ouvert en ligne pour sensibiliser la communauté internationale à l'importance d'assurer la sécurité maritime et de trouver des solutions efficaces aux défis sur le terrain.
La politique du Vietnam en matière de sécurité maritime est applaudie par la communauté internationale, en particulier l'Union européenne (UE) et ses membres.
L'article notait que les activités unilatérales de la Chine, telles que la construction d'îles artificielles et la militarisation en Mer Orientale, et les actes de menace et de coercition visant à empêcher les activités économiques légitimes des pays de l'ASEAN dans cette région violent le droit international et sont contraires à l’UNCLOS, dont la Chine est signataire.
L'auteur de l'article a également réitéré que la conduite récente d'exercices militaires chinois dans la zone de l'archipel de Hoang Sa (Paracel) a violé la souveraineté du Vietnam et contraire à l'esprit de la Déclaration sur la conduite des parties cen Mer Orientale (DOC), compliquant la situation et affectant négativement la paix et la stabilité dans la région et dans le monde.
La Mer Orientale est une importante route maritime commerciale internationale. L'UE et les pays européens soutiennent la résolution des différends par des moyens pacifiques et sur la base du droit international et de l’UNCLOS, a-t-il conclu.
Une spécialité vietnamienne figure dans la liste des meilleures pâtisseries du monde
Le "bánh da lợn" (le gâteau peau de porc) est le seul représentant du Vietnam honoré dans la liste des "100 gâteaux les plus populaires au monde", qui vient d’être annoncée par TasteAtlas.
Le "bánh da lợn" (le gâteau peau de porc). Photo: Vnexpress
Les critères de vote de TasteAtlas sont basés sur la popularité des plats parmi les gourmets du monde entier.
Sur la spécialité du Vietnam, TasteAtlas a écrit: "Ce dessert vietnamien traditionnel se compose de couches moelleuses qui sont généralement faites avec des haricots mungos réduits en purée, de la fécule de tapioca, de la farine de riz et du lait de coco ou de l’eau. Traditionnellement, chaque gâteau a une couche jaune pâle à base de haricots mungos et une couche verte aromatisée et colorée avec des feuilles de pandan, tandis que les éventuels ingrédients supplémentaires incluent le durian ou le taro. Une fois cuit à la vapeur et réfrigéré, le gâteau est généralement coupé en forme de losange".
Le "bánh da lợn" est l’une des fameuses spécialités originaires des provinces du sud du Vietnam. Ce gâteau peut être réalisé toute l’année grâce à ses ingrédients bon marché et faciles à trouver. La recette du gâteau est également simple et facile à réaliser pour la plupart des femmes au foyer locales.
La spécialité tire son nom de gâteau de peau de porc en raison de la ressemblance de sa texture. Le gâteau est doux au toucher et a une surface lisse avec une texture souple.
Parmi les autres gâteaux asiatiques de la liste, citons le Bublanina et le Kue Putu (Indonésie), le Kuih Lapis (Malaisie), le Bibingka (Philippines) et le gâteau au fromage japonais (Japon).
Covid-19: Da Nang suspendra toutes ses activités pendant sept jours
La Direction anti-Covid-19 de Danang a annoncé récemment la suspension de toutes les activités sur le territoire de la ville pendant sept jours à partir du 16 août, à 8h.
Da Nang suspendra toutes ses activités pendant sept jours. Photo: giaoducthoidai
Durant cette période, les habitants ne pourront pas sortir de chez eux. Les organismes réduiront au maximum leur effectif au bureau, à l’exception des forces en charge de la lutte contre la pandémie.
Les autorités municipales souhaitent profiter de ces sept jours pour faire des tests massifs en vue de détecter et isoler tous les patients./.